2 Français sur 5 souhaitent s'engager auprès d'une association, mais manquent d'argent et de temps

  • Si seulement un petit quart des Français interrogés déclare soutenir une association sur le plan financier, 38% souhaiteraient s'engager mais avouent ne pas pouvoir le faire, par manque d'argent ou de temps.
    Si seulement un petit quart des Français interrogés déclare soutenir une association sur le plan financier, 38% souhaiteraient s'engager mais avouent ne pas pouvoir le faire, par manque d'argent ou de temps. Christophe ARCHAMBAULT / AFP
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Relaxnews

(ETX Studio) - [Le correctif concerne le chiffre des 43% de Français intéressés par les moteurs de recherche français indiqué dans le dernier paragraphe] La pandémie aurait-elle éveillé les consciences et renforcé notre désir de s'engager dans la défense de causes environnementales et sociétales ? C'est en tout cas ce que suggère un récent sondage, dans lequel les Français affichent leur volonté de soutenir des associations. Mais sauter le pas reste difficile pour une majorité d'entre eux, faute de temps et de moyens financiers. 

L'épidémie de la Covid-19 est à l'origine d'une crise sanitaire, sociale et économique... mais aussi collective. Ce sondage Ifop réalisé pour le moteur de recherche solidaire Lilo auprès de 1017 Français âgés de 18 ans et plus à l'occasion de "l'anniversaire" du confinement confirme ce postulat.

Interrogés sur leur vision du "monde d'après", 90% des sondés estiment désormais que la transition écologique et solidaire est "nécessaire". Une conviction particulièrement forte chez les moins de 35 ans (49% d'entre eux considèrent la protection de l'environnement comme une priorité). 

L'enquête montre également que 45% des Français mettent les enjeux sociétaux au même niveau que les enjeux environnementaux, notamment les femmes (48%) et les plus de 65 ans (53%). Des prises de conscience qui se sont traduites par des engagements concrets pour deux sondés sur cinq : 17% expliquent soutenir des associations, que ce soit en faisant des dons ou en leur consacrant un peu de leur temps pour réaliser du bénévolat. 

Si seulement un petit quart des Français interrogés déclare soutenir une association sur le plan financier, 38% souhaiteraient s'engager, mais avouent ne pas pouvoir le faire, par manque d'argent ou de temps. L'aspect financier est cité comme le frein numéro un par les moins de 35 ans (35%) et les femmes (40%). Soit les mêmes personnes qui disent se sentir concernées par les enjeux écologiques et sociétaux. Preuve que la crise sanitaire a durement éprouvé la santé de leur porte-monnaie. 

Les sondés se montrent en revanche particulièrement enthousiastes à l'idée de troquer Google contre un moteur de recherche solidaire : c'est le cas de 83% d'entre eux. 43% des sondés accordent également de l'importance au fait d'utiliser un moteur de recherche français. Toutefois, une grande majorité continue d'utiliser Google (neuf Français sur dix, en 2020).

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