Espalion : la Bourreïo d’Olt espère pouvoir fêter ses 10 ans

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  • Marie-Paule et Pierrot entourés de leur conseil d’administration.
    Marie-Paule et Pierrot entourés de leur conseil d’administration.
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Centre Presse Aveyron

Cette semaine, la parole est donnée à Marie-Paule Bes et à Pierrot Conte, coprésidents du jeune groupe folklorique.

Dix ans déjà ! C’est en juin 2011 que quelques passionnés lançaient un second groupe folklorique sur Espalion : Lo Bourréïo d’Olt (la bourrée du Lot en français). Un nom occitan qui en dit long sur leur volonté de perpétuer et faire découvrir les coutumes rurales des Nord-Aveyronnais au travers de ses musiques, danses, costumes et de la langue d’Oc.

Présentez-nous votre association.

À ce jour, ce groupe compte une centaine d’adhérents dont, 22 enfants, 13 couples de danseurs et 11 musiciens, tous amateurs et partageant la même passion pour le folklore rouergat et la même volonté de transmettre ce patrimoine immatériel aux futures générations.

C’est ainsi que depuis septembre 2015 des cours de danse sont proposés aux enfants. En année "normale" nous effectuons une trentaine de sorties pour des animations allant de la fête de la transhumance à une simple animation en maison de retraite. Sans oublier de mémorables voyages culturels pour porter haut le folklore aveyronnais hors de l’hexagone comme à Pigüé en Argentine, à Namur en Belgique ou aux Européades de Viseu au Portugal.

Qui sont les coprésidents ?

Marie-Paule Bes est Saint-Cômoise, mais native de Castelnau. Pierrot Conte est Espalionnais mais natif de Lassouts. Nous partageons le même plaisir de danser la bourrée depuis notre jeune âge. Nous avons tous deux été bercés par les danses traditionnelles locales. Pierrot a été l’un des deux présidents fondateurs de l’association. Marie-Paule a intégré le groupe en 2015 avant de succéder à Christian Puech à la coprésidence en 2019. Comment vous répartissez-vous les rôles entre vous ? Pierrot est plutôt dans la communication et l’utilisation des outils informatiques, Marie-Paule dans la gestion interne de la vie du groupe. Nous sommes épaulés par un bureau efficace et motivé. Toutes les décisions sont prises après discussion en réunion de bureau ou du conseil d’administration.

Comment vivez-vous cette période de confinement ?

C’est une période très difficile pour nous, surtout par le manque de visibilité sur l’avenir.

Nous avions pu reprendre les répétitions en septembre dernier, mais cela aura été de courte durée et la déception d’autant plus grande. Il nous manque toutes ces rencontres entre nous et les échanges avec le public lors des représentations. Que prévoyez-vous pour la reprise ?

Dès que cela sera possible, nous allons reprendre les rendez-vous hebdomadaires des répétitions et le plaisir des représentations. Nous avons aussi en tête de marquer les dix ans de l’association par une belle fête, avec la venue à Espalion de trois groupes amis : les Bretons de Korollerian ar Vro, nos voisins du Cantal de la troupe de la Haute-Truyère et les Lozériens de la Quadretto Chiracoise.

Vu le contexte sanitaire, ce moment festif prévu lors de la fête de la Saint-Hilarian est reporté en septembre. Bien entendu, si tout va bien.

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