Le premier musée historique du scaphandre d’Europe est à Espalion

  • Le musée offre aux visiteurs des pièces remarquables.
    Le musée offre aux visiteurs des pièces remarquables.
Publié le

Situé dans l’ancienne église Saint-Jean-Baptiste (XVe siècle), le musée du scaphandre a vu le jour en 1980, en hommage aux inventions, dans le domaine subaquatique de Benoît Rouquayrol, Auguste et Louis Denayrouze.

Premier musée d’Europe consacré au scaphandre, il rassemble plus de 400 pièces et documents et il nous fait revivre l’épopée des Espalionnais, de leurs inventions, l’histoire des scaphandriers des origines à nos jours, et l’aventure extraordinaire de l’exploration sous-marine. Un musée du scaphandre au cœur de l’hexagone, à deux cents encablures de la mer, voilà qui peut surprendre, mais il faut savoir que c’est dans le Lot qu’ont eu lieu les premiers essais du scaphandre autonome. La richesse et la diversité des pièces exposées en font un lieu unique et attractif, qui attire des milliers de visiteurs, notamment des spécialistes ou des amateurs de plongée venus des cinq continents. La lecture du livre d’or atteste souvent de leur surprise et de leur plaisir de découvrir une telle qualité de collections.

Des pièces uniques

Le premier scaphandre autonome, les scaphandres pieds lourds sont des pièces remarquables, rejointes depuis par quantité d’objets rares, souvent offerts par des professionnels et amis du musée.

On retiendra la caméra sous-marine Bolex-Paillard, la pompe hydrolique à joint (1865), le boîtier Seven Seas Optics pour une caméra C 26 Optix, le masque à grain de 1866 équipé du régulateur Rouquayrol-Denayrouze, deux pieds lourds étrangers : le Siebe Normand anglais, le Dreager autonome allemand DM 40, la pompe à bascule Denayrouze et le Stringert 1797 : ancêtres du scaphandre.

D’autres équipements plus modernes ont enrichi ces collections comme l’appareil plongeur démineur canadien, utilisé jusqu’en 1989.

Une curiosité : la maquette automatisée de la cloche de plongée de Cherbourg en 1817. Deux bénévoles ont travaillé sans relâche durant quatre mois pour la construire à partir de plans originaux, à l’échelle de 1/20e, dont Claude Charles passionné de modélisme qui y a consacré 900 heures et Emile Bretenieux, ancien ingénieur à EDF.

Bien d’autres pièces méritent notre intérêt et marquent cette rétrospective dont le fameux scaphandre autonome dont Jules Verne, dans son roman "Vingt mille lieues sous les mers" a équipé le capitaine Némo.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?