En Aveyron, le nombre de naissances repart (faiblement) à la hausse

  • La petite Romy, dernière née de l'année 2020 à la maternité de Rodez.
    La petite Romy, dernière née de l'année 2020 à la maternité de Rodez. Archives CP
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Xavier Buisson

Après une chute inexorable depuis 2014, l'Aveyron a enregistré, en 2020, six naissances de plus qu'en 2019. L'âge moyen des mères y est aujourd'hui de 31 ans et l'on compte, dans le département, 1,7 enfant par femme.

C'est une inversion de tendance bienvenue. Après avoir vu le nombre de naissances baisser depuis plusieurs années, les bébés aveyronnais ont été en 2020 plus nombreux que l'an passé puisque 2181 naissances ont été enregistrées contre 2175 en 2019.

Soit six naissances de plus, mais néanmoins l'inversion d'une tendance observée depuis 2014, où 2555 ont été enregistrées. La décrue est nationale et inexorable jusqu'au changement observé en 2020. Ainsi 736 000 bébés sont nés en France en 2020, soit 17 000 naissances de moins qu’en 2019 (– 2,3 %). Le nombre de naissances diminue chaque année depuis six ans : en 2020, il y a eu 83 000 naissances de moins qu’en 2014. Ce nombre est le plus bas observé dans le pays depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. 

Depuis 2015 en France, l’indicateur conjoncturel de fécondité (connu aussi sous l'appellation "taux de fécondité") accuse une nette diminution passant de 1,87 enfant par femme à 1,83. Il est désormais de 1,7 en Occitanie contre 1,8 au niveau national. Comme ailleurs, les femmes ont leurs enfants plus tard (31 ans) contre 27 ans 40 ans plus tôt. Ainsi, entre 2019 et 2020, la baisse des naissances – 355 à l’échelle de la Région résulte quasi intégralement de la seule diminution de la fécondité.

Dans l'Aveyron, l’indicateur conjoncturel de fécondité est de 1,7 enfant par femme. Il est conforme à la moyenne de la Région, où ce taux est de 1,6 en Haute-Garonne, le plus bas régional, et de 1,9 dans le Gard et le Tarn-et-Garonne, en haut du podium.

Une génération assure son renouvellement si le nombre de filles dans la génération des enfants est égal au nombre de femmes dans la génération des parents. Dans un pays comme la France, 2,1 enfants par femme seraient suffisants pour assurer le remplacement d’une génération (2,1 et non 2 car il naît 105 garçons pour 100 filles et une petite fraction des filles meurt dans l’enfance).
 

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