Villefranche-de-Rouergue. La Villefranchoise Ambre Andrieu réussit l’alchimie entre études d’ingénieur et concours de beauté

Et si une Aveyronnaise était sacrée Miss France en décembre prochain, devant les caméras de TF1 et plus de dix millions de téléspectateurs. Ce serait une première dans ce concours créé en 1920, porté à bout de bras par Geneviève de Fontenay entre 1981 et 2010 (le comité est présidé par Sylvie Tellier) et diffusé sur le petit écran depuis 1987, dont la tenante du titre est la Caennaise Amandine Petit, couronnée en 2020 au Puy du Fou en Vendée.

L’écharpe n’est certes pas encore brodée aux couleurs de l’Aveyron mais Ambre Andrieu a déjà franchi la première étape. Voilà quelques jours, elle a ainsi été élue miss... Bordeaux ! Seize prétendantes étaient en lice à Biganos et c’est elle qui défilera sur le podium pour devenir miss Aquitaine, le 5 septembre. Le deuxième étage de la fusée avant la mise sur orbite en fin d’année pour le grand jour. L’intéressée veut-elle décrocher la lune ? Sa réponse est limpide : "J’avance certes étape par étape, mais mon objectif est clairement la récompense suprême". Pas de doute, le décor est planté !

Née à Villefranche-de-Rouergue, le 22 décembre 1998, d’un papa villefranchois et d’une maman originaire du Congo (ils se sont connus à Brazzaville lors d’un service civique du futur chef d’entreprise), elle se partage depuis l’âge de 11 ans entre la Perle du Rouergue et Toulouse. Si elle n’a "pas coupé le cordon" avec les terres paternelles (c’est là qu’elle se pose très régulièrement pour les vacances, qu’elle a passé le premier confinement, qu’elle a effectué un stage à La Meringue à Villeneuve-d’Aveyron...), elle a fait ses études dans la Ville Rose. Un bac S en poche, brillante en sciences, elle s’est lancée dans des études de physique-chimie.

Présentatrice sur TV7 Bordeaux

Après une prépa toulousaine, elle a déménagé à Bordeaux pour poursuivre son cursus d’ingénieur, pour lequel il lui reste 18 mois. Passionnée par la cosmétique ("J’ai multiplié les tests capillaires avec divers produits"), elle est aujourd’hui "partagée" : "C’est vrai que j’hésite. Je vais m’orienter plutôt vers le développement durable et le management. C’est davantage dans l’air du temps". Pour exercer où ? "Dans le sud !, lance-t-elle avec un grand sourire. Peut-être que je passerai cinq ans à Paris pour ma formation dans un grand groupe mais je mettrai ensuite le cap au sud. C’est non négociable ! Pour le soleil, les gens, l’atmosphère... Le choix du bien boire, du bien manger. Là où la vie n’est pas compliquée".

Tout en poursuivant, avec brio, ce chemin universitaire, Ambre Andrieu a sauté à pieds joints dans le grand bain des concours de beauté. S’appuyant ainsi sur son naturel de "jeune femme très souriante et avenante", du haut de ses 178 centimètres, elle s’est inscrite lors de sa première année de prépa. Elle explique : "J’aime bien me tester !". Après avoir été première dauphine de miss Tarn, puis de miss Haute-Garonne, après une parenthèse de plusieurs années, elle est donc revenue sur le devant de la scène avec cette élection de miss Bordeaux.

En attendant d’accueillir, peut-être, le diadème sur sa tête bien pleine, Ambre Andrieu prend déjà plaisir à assumer sa nouvelle casquette : animatrice sur TV7 Bordeaux. La Villefranchoise assure, en effet, la présentation de "BivouAq’", documentaire diffusé sur la chaîne régionale du groupe Sud Ouest et qui s’intéresse au tissu économique à travers les filières d’excellence du département. Deux épisodes (cuir, pêche) sont à découvrir sur le site internet.