Comps-la-Grand-Ville. Un service essentiel accompli par les agents qui collectent nos déchets

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  • David Bousquet sur le marche-pied du camion et son équipier ripeur,lors de la collecte dans un village de la commune de Comps.
    David Bousquet sur le marche-pied du camion et son équipier ripeur,lors de la collecte dans un village de la commune de Comps.
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CORRESPONDANT

Quand il s’agit des agents collecteurs de nos déchets, ces quelques mots d’une chanson, "Je fais de toi mon essentiel", deviennent pour nous tous, "On fait de vous nos essentiels !".

Car il s’agit bien d’un service essentiel rendu à chacun, que ces derniers assurent chaque semaine sur la communauté de communes du Pays de Salars. Ces agents que l’on nomme aussi ripeurs, parcourent chaque jour entre 140 et 180 kilomètres, sur les routes étroites de campagne où il est souvent difficile de se croiser. Ils traversent les hameaux ou lieux-dits au charme indéniable, mais qui n’en sont pas moins parfois, difficiles d’accès, enclavés dans leurs ruelles "étriquées" et demandent aux chauffeurs adresse et dextérité dans les manœuvres.

Les deux camions de collecte de la communauté de communes, sillonnent les routes de 5 heures à midi.

Depuis le mois de février le tri comme les ordures ménagères sont collectés toutes les semaines. Une autre entreprise récupère le verre. David Bousquet l’agent responsable explique : "Nous sommes quatre à travailler chaque jour, deux sur chaque tournée, un chauffeur et un équipier ripeur. Les tournées sont longues, d’un côté on va jusqu’aux portes d’Auriac, à la Borie-Blanque et à l’opposé jusqu’à Viarouge, Agen-d’Aveyron et Arques. On vide de 120 à 220 containers, cela dépend des tournées. C’est un métier physique, certains containers sont lourds et lorsque le point de collecte n’a pas de dalle en béton il est difficile de les déplacer jusqu’au camion".

Puis M. Bousquet explique que les camions vont vider au quai de transfert d’Arsac ou bien de Millau. De là, le contenu des bacs jaunes part pour le centre de tri de Saint-Germain, près de Millau, tandis que les ordures ménagères partent pour Labeissière-Candeil, près de Graulhet, dans le département du Tarn, au bioréacteur de Tryfil où elles sont enfouies.

David tient à préciser : "A leur retour de tournées, les camions sont lavés à l’aire de lavage de nos garages à Pont-de-Salars. Tous les jours, pour ceux des ordures ménagères et lorsqu’ils sont sales pour ceux du tri". Et lorsqu’on lui pose la question : "Êtes-vous conscient de l’absolue nécessité de ce service hebdomadaire ?" Il répond : "Les agents en sont conscients mais ils ont parfois l’impression que tous les usagers n’en réalisent pas l’importance. Quand on voit parfois ce que l’on trouve dans les containers ! Dans celui du tri, il arrive qu’on récupère des déchets verts, du polystyrène, du bois, des sacs d’habits, du verre et même des volailles !….".

Près des containers, il arrive qu’il y ait divers objets nommés "encombrants" relevant de la déchetterie. "Ces incivilités sont regrettables mais généralement les gens sont sérieux" précise ce responsable qui ajoute : "On ne rencontre pas grand monde et on n’a pas l’occasion et pas trop de temps pour expliquer ou parler… Pendant le confinement on a eu des dessins d’enfants accrochés aux containers, certains sont affichés dans notre local au garage.. Ils nous remerciaient, cela nous a fait plaisir".

On peut joindre ces services communautaires en téléphonant au 05 65 74 39 72.

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