Villefranche-de-Rouergue. Pour la défense des langues régionales "en danger"

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  • Membres du collectif et élus réunis pour la défense de la langue occitane.
    Membres du collectif et élus réunis pour la défense de la langue occitane.
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FRANCINE ERB GOMES

Sous la férule de Jean Pierre Gaffier, coordinateur du collectif "Pour que vivent nos langues", un mini-rassemblement revendicatif était organisé le week-end dernier au Saint-Jean sous la statue du poète occitan, l’abbé Justin Bessou. En cause : le rejet par le Conseil Constitutionnel de deux articles sur les onze de la loi Molac, votée massivement par le Parlement le 8 avril 2021, relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion.

La France devient le pays d’une seule langue

"Ont été censurés l’article qui autorisait le "ò" accentué de Jòrdi, les fameux signes diacritiques et surtout celui qui permettait l’enseignement par la méthode immersive dans les écoles publiques", décrivait Jean-Pierre Gaffier dans la lecture d’un communiqué. "Un rejet qui a de graves conséquences, la France devenant le pays d’une seule langue". Le groupe a ensuite rejoint Albi pour participer à une manifestation régionale qui avait lieu l’après-midi. Un large mouvement de protestation "indigné et combatif s’est levé partout en France pour arrêter ces politiques linguicides." Le collectif demande la modification de l’article 2 de la Constitution, un statut pour les langues régionales, un vrai soutien des collectivités avec un budget spécifique à la hauteur de l’enjeu, une méthode, des objectifs et des moyens.

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