Comps-la-Grand-Ville. Un parapentiste en action dans les champs

  • Emmanuel à la manœuvre, la voile au-dessus de sa tête. Emmanuel à la manœuvre, la voile au-dessus de sa tête.
    Emmanuel à la manœuvre, la voile au-dessus de sa tête.
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CORRESPONDANT

Image insolite de cette grande voile rouge qui se gonfle au grès du vent dans ce champ près de Lézins.

Il s’agissait bien là d’une voile de parapente et de son pilote, Emmanuel, qui n’arrivait pas du site de décollage de Millau, ni de celui de Cordes-sur-Ciel, mais de sa voiture, la voile bien au chaud dans le coffre.

Emmanuel vient de Comps, où il a acheté une maison. Le parapentiste était là pour un entraînement qu’on appelle "du gonflage" en termes de parapente. Après avoir demandé l’autorisation au propriétaire du champ, il s’est entraîné avec une légère brise pour attendre le moment propice.

"L’objectif, dit-il, c’est de faire du gonflage, travailler la voile au sol, la maîtriser, la ressentir, se diriger avec le vent, essayer de remonter la légère pente du champ tout en gardant la voile au-dessus de sa tête".

Il ajoute : "C’est un jeu constant, un peu comme le cerf-volant mais avec une voile beaucoup plus grande et de nombreuses suspentes".

Prof de profession, en matière de parapente, il se dit encore élève. Il appartient au Wagga- club de parapente de Blayes-les-Mines. Mais lorsqu’il n’est pas avec ses instructeurs pour s’entraîner, décoller et voler, bon élève, il révise ses gestes sur la commune de Comps. "Un champ fauché, c’est parfait", précise Emmanuel.

Qui sait, peut-être l’apercevrons-nous un jour passer au-dessus de nos maisons et de notre commune, pratiquant le vol longue distance après avoir décollé d’un des nombreux sites de la région.

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