Decazeville. Sam à Viviez : Carole Delga en soutien aux salariés

  • Les salariés de Sam travaillent mais sont inquiets.
    Les salariés de Sam travaillent mais sont inquiets. BHSP
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GDM

Mobilisée depuis mois sur le dossier de reprise de l’entreprise viviézoise, la présidente de Région, a adressé, le 1er juillet, un courrier au Président de la République. Elle interpelle Emmanuel Macron sur l’impérieuse nécessité pour l’État et le groupe Renault de confirmer leur engagement auprès du futur repreneur de Sam, afin d’éviter une fermeture sèche du site.

"Depuis son placement en redressement judiciaire le 13 décembre 2019, les salariés de la Société aveyronnaise de métallurgie (Sam) peinent à obtenir des perspectives claires sur la reprise de leur entreprise et de leurs emplois.

Trois repreneurs potentiels se sont positionnés : deux groupes français (Groupe Sifa et les fonderies Trinquet) et un groupe espagnol (CIE). Ce dernier a retiré son offre récemment en raison d’une opposition des salariés face aux suppressions d’emplois prévues dans le projet industriel proposé" a rappelé Carole Delga. La présidente poursuit : "Les deux offres, telles qu’elles sont formulées, font appel à un accompagnement financier significatif des pouvoirs publics. La région Occitanie s’est officiellement engagée à se mobiliser fortement pour l’accompagnement du futur repreneur du site quel qu’il soit et je tiens à vous affirmer qu’elle tiendra cet engagement. Le groupe Renault s’était également engagé, dans un premier temps, à augmenter son volume de commandes pour un montant de 10 M€. Cet engagement n’a pas été renouvelé depuis le retrait de l’offre de CIE. Le ministère de l’Économie a missionné un cabinet d’audit pour l’analyse des deux offres".

La crainte d’une liquidation

"Cela génère une forte inquiétude auprès des salariés : ils craignent qu’il ne soit le prétexte à un désengagement de l’État et de Renault auprès du futur repreneur du site. Ils redoutent qu’un scénario de liquidation judiciaire, semblable à celui des fonderies MBF Aluminium, dans le Jura, ne se produise à Viviez. Cela serait un échec collectif grave dans un territoire où l’emploi industriel est déjà soumis à de vives tensions. C’est pourquoi je souhaite vous interpeller sur l’impérieuse nécessité pour l’État d’accompagner le projet de reprise de la Sam, à nos côtés, et d’offrir au bassin de Decazeville et à ses habitants un avenir industriel."

Et Carole Delga de conclure : "A l’heure où nous réfléchissons collectivement à la relocalisation de nos productions, au verdissement de notre industrie et à la construction d’une véritable souveraineté industrielle française et européenne, il est important d’agir pour en faire une réalité concrète. Nous le devons aux salariés et à nos concitoyens qui ne comprendraient pas une nouvelle fermeture de fonderie en France."

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