Rodez. Les députés de l'Aveyron "sensibilisés" à la nécessité de nouvelles revalorisations

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  • Anne Blanc, Stéphane Mazars et Arnaud Viala.
    Anne Blanc, Stéphane Mazars et Arnaud Viala. Archives CP
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Xavier Buisson

Anne Blanc, Stéphane Mazars et Arnaud Viala ont répondu à l’appel de la FDSEA et sont venus, ce lundi, à la rencontre d’un éleveur de vaches laitières de Moyrazès, trois ans après la mise en place de la loi Egalim.

L’enjeu est double et recouvre des aspects fondamentaux, à moyen comme à long terme : les agriculteurs ont besoin d’un revenu qui leur permette de vivre décemment de leur métier, mais aussi de rendre ce dernier attrayant pour assurer la transmission de leurs exploitations, alors qu’en 2026, la moitié des agriculteurs aveyronnais sera en âge de partir à la retraite.

La première loi Egalim a été votée en janvier 2019. Sa philosophie était d’équilibrer les relations commerciales dans le domaine agricole au bénéfice des agriculteurs. Et les producteurs laitiers aveyronnais, enthousiastes à l’époque du lancement, sont plutôt satisfaits de cette "première marche", comme l’expliquait lundi Michel Colombié. Comme ses camarades, l’exploitant de Moyrazès, qui recevait les députés Blanc, Mazars et Viala a senti les effets de l’application de cette loi à hauteur de 18 € par tonne de lait. Aujourd’hui, la FDSEA, dont l’éleveur est membre, demande une nouvelle valorisation de 37 € par tonne. Au contact durant l’après-midi de "gens qui aiment leur métier" (Anne Blanc) et qui "commencent à y voir plus clair" (Arnaud Viala), les députés ont acté cette demande de revalorisation dans le cadre de cette loi, qui a aujourd’hui quitté l’Assemblée nationale pour rejoindre le Sénat.

L’idée, pour Mickaël Garrigues, coresponsable de la section bovin lait de la FDSEA, était de "sensibiliser les députés alors que se négocie la loi Egalim 2. Nous leur avons rappelé les enjeux, ce qu’on attend. Egalim I a été un premier progrès pour nous permettre de vivre décemment de nos métiers… Nous espérons une prise de conscience collective".

L’Aveyron est le premier producteur de lait de vache d’Occitanie, où le volume produit a chuté de 41 %, passant de 4 038 tonnes en 2011 à 2 393 en 2019.

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Les commentaires (1)
Altair12 Il y a 2 années Le 20/07/2021 à 14:20

Les députés sont sensibles aux arguments de la FDSEA mais ils sont sourds aux cris de détresse des citoyens exposés aux pesticides ; heureusement la loi inique et mercantile des 5 et 10 mètres a été invalidée !
Comment peut-on placer avant la santé de ses concitoyens les soucis pécuniaires d'une minorité ? ? ?