Sauveterre-de-Rouergue. Aux bons détours festifs de la lumière

  • Wally a captivé son public.
    Wally a captivé son public.
  • La chanteuse Joye. La chanteuse Joye.
    La chanteuse Joye.
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CORRESPONDANT

Les amateurs de musique live, depuis trop longtemps sevrés, s’étaient donné rendez-vous, à la Fête et détours de la lumière, pour quelques heures placées sous le signe de la musique.

Après la jeune toulousaine Joye et son électro pop délicatement énergique, qui a su mettre en jambes et en appétit les festivaliers, Boulevard des airs a fait tourner les têtes et fleurir les sourires sur les visages en offrant au public un concert bourré de chaleur humaine et de joie de vivre, deux choses pour le moins essentielles par les temps qui courent.

Un piano, un micro, il n’en faudra pas beaucoup plus à Yseult pour envoûter les spectateurs et, de sa voix puissante, les emmener dans un univers où les mélodies procurent autant de belles sensations que les mots font sens.

À peine le temps de laisser la vibration émotionnelle d’Yseult retomber que la lumineuse Ayo montait sur scène afin d’embarquer tout le monde dans un fabuleux voyage sensible, entre world délicate et accents jazzy sublimes, dessinant titre après titre une jolie carte du tendre ouvrant la porte aux émotions les plus pures. Une deuxième soirée, placée sous le signe de la féminité et de belles valeurs humanistes, qui aura ravi le public et mis du baume au cœur à tous ceux qui ont eu la chance de pouvoir admirer ces deux merveilleuses artistes.

Wally a ensuite captivé son public avec gouaille et effronteries. Jamais barbant, le barbu excelle dans le torpillage des clichés, le dynamitage des lieux communs. Quand Wally parle, ça chante, et quand il chante, ça parle. Il y a cette façon, même dans la provocation, de ne pas se prendre au sérieux, ce qui est sérieusement appréciable. Le temps de se faire travailler ses vertèbres pour un jeu pyrotechnique et les Têtes raides prenaient d’assaut la scène sauveterrate pour conclure de la manière la plus glorieuse ces quatre jours de spectacle continu.

Une organisation sans faille, un investissement en temps, en volonté et en énergie remarquable pour la formidable équipe de l’Ajal. Difficile de rêver meilleure introduction pour cette édition 2021 de Fête et détours de la lumière que ces soirées où les étoiles brillaient autant dans le ciel que dans les yeux du public.

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