Vaccination en Aveyron : collégiens et lycéens ont bien démarré la campagne

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  • Le recteur d’académie, Mostafa Fourar, à la rencontre hier matin des collégiens et lycéens au centre de vaccination d’Onet. gende.
    Le recteur d’académie, Mostafa Fourar, à la rencontre hier matin des collégiens et lycéens au centre de vaccination d’Onet. gende. C.C
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c.c.

En partenariat avec autorités de santé et le milieu médical, l’Éducation nationale a ouvert hier vendredi en Aveyron la vaste campagne de vaccination pour les élèves volontaires, âgées de 12 à 17 ans.

Une fois de plus, l’Aveyron montre l’exemple. C’est en substance le constat de Mostafa Fourar, recteur de l’académie de Toulouse, hier matin en visite en Aveyron. Là, il s’agit de vaccination, celle des 12-17 ans qui a démarré ce 10 septembre pour les élèves des collèges et lycées volontaires pour cette campagne. Ces derniers étaient une petite centaine à se présenter au centre de vaccination d’Onet-le-Château, "une belle affluence" remarquée par M. Fourar et la délégation d’élus (le sénateur Anglars, le député Mazars, Jean-Philippe Abinal, maire adjoint d’Onet, Magali Bessaou, conseillère départementale en charge des collèges…) qui l’accompagnait aux côtés de l’inspectrice d’académie, Armelle Fellahi.

71 % des ados déjà vaccinés

Sous les explications de Benjamin Arnal (ARS), Didier Ponties (directeur adjoint du centre hospitalier de Rodez) et le Dr Sébastien Mourcia, directeur médical du centre de vaccination, la délégation est allée à la rencontre de ces élèves dûment munis de leur autorisation parentale. Et chacun d’eux d’avancer les bonnes raisons qui les ont amenés à intégrer le parcours vaccinal, liberté conférée par le pass sanitaire en tête, mais pas seulement. L’argument sanitaire est souvent avancé pour franchir le pas.

Une démarche déjà entreprise par 71 % des 12-17 ans (une ou deux injections) en Aveyron, selon les statistiques livrées par l’ARS hier matin. Et qui n’ont pas attendu le plan mis en œuvre par l’Éducation nationale en partenariat avec les instances médicales et les services de santé pour passer à l’acte. Ce plan, concernant les élèves de la cinquième (dès 12 ans) à la terminale, se déroulera durant le temps scolaire et au plus près des établissements (centres de vaccination, maisons de santé…). Les équipes mobiles du Sdis seront même sollicitées le cas échéant.

"C’est une organisation très professionnelle", loue le recteur d’académie pour qui "il faut absolument que nos élèves accèdent à l’école de manière sécurisée. J’espère que tous suivront le mouvement. Mais il reste encore des familles réticentes, et j’en appelle au bon sens, le vaccin est de nature à sauver des vies". Et d’inviter les parents qui ont des interrogations à ce sujet à se rapprocher des établissements scolaires de leurs enfants.

Selon Benjamin Arnal, délégué départemental de l’ARS, il resterait environ 6 000 jeunes de cette tranche d’âge à ne pas avoir démarré leur schéma vaccinal. "Nous allons en faire un maximum en septembre pour que le rappel intervienne avant la Toussaint, précise-t-il. Et si on peut ainsi se rapprocher des 80 % de jeunes vaccinés, ce sera bien". "On reste assez confiants, ajoute le Dr Sébastien Mourcia. Avec la communication pratiquée sur ce sujet dans les établissements, mais aussi chez les médecins, on crée un meilleur dialogue".

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