Sud-Aveyron : en 2023, le Parc des grands causses sera entièrement à énergie positive

  • La maire de Millau, Emmanuel Gazel, a ouvert les Rencontres Tepos.
    La maire de Millau, Emmanuel Gazel, a ouvert les Rencontres Tepos. - Midi Libre
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Centre Presse Aveyron

Mercredi 29 septembre, de nombreux intervenants sont venus vanter les atouts du territoire à l’occasion d’une conférence et d’une table-ronde.
 

C’est sur les chapeaux de roues que se sont ouvertes ces 11es rencontres des Territoires à énergie positive (Tepos) à la Maison du Peuple de Millau, puisque, selon les organisateurs, jamais l’événement n’avait réuni autant de conférenciers.

Lors de la traditionnelle cérémonie de passation où Gérard Daboudet, maire du Mené, dans les Côtes-d’Armor, ayant organisé la précédente édition, a remis à Emmanuel Gazel, maire de Millau, une corbeille de cadeaux 100 % bretonne, a relevé Midi Libre. L’édile millavoise n’était pas en reste puisqu’elle a également remis des produits aveyronnais à son homologue breton, avant d’enchaîner sur un discours plein d’espérance quant aux éventuelles retombées environnementales de ce congrès.

Lors des discours des officiels et des élus,  Séverine Peyretout, élue référente énergie aux Grands causses, a annoncé que le parc serait à énergie positive en 2023.Concrètement, l'énergie positive, pour un particulier comme pour un terrioire, est le fait de produire plus d'énergie que l'on en consomme. Dans cette optique, l’ancien eurodéputé José Bové a profité du micro pour appeler les spectateurs à lutter contre l’instruction 1050 du ministère des Armées visant à interdire l’implantation d’éoliennes à moins de 70 km des radars militaires, soit sur plus de 95 % du territoire français. Du côté des entreprises locales (Roquefort Société, Sévigné, Eiffage...), elles ont expliqué comment  elles essayent, petit à petit, de mettre en place des solutions à énergies renouvelables dans leur entreprise.

Via Twitter et par SMS,  conférenciers et public étaient invités à proposer des idées et n’ont pas manqué d’imagination. L’un d’eux proposant la fin du béton, un autre de faire un roquefort végétal. Sans surprise, les deux propositions ont été retoquées.

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