Ce mercredi 6 octobre, c'est la journée nationale des aidants familiaux

  • En dehors de l'aide qu'ils apportent à leurs proches, près de la moitié des aidants familiaux travaillent.
    En dehors de l'aide qu'ils apportent à leurs proches, près de la moitié des aidants familiaux travaillent. Repro CP - Archives
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L. R.

Café des aidants, animations et événements dans toute la France sont ce mercredi 6 octobre au menu de cette Journée nationale des aidants familiaux. L'association Je T'aide, collectif des aidants familiaux, recense quelque 11 millions d'aidants en France, dont "environ 500 000 enfants qui accompagnent, aident et soutiennent, au quotidien, un frère, une sœur ou un parent malade, en situation de handicap ou devenu dépendant".

 

En France, une personne est considérée comme aidant familial lorsqu'elle s'occupe quotidiennement d'un proche dépendant, handicapé ou malade et quel que soit son âge. Il peut s'agir d'un membre de la famille, d'un ami, d'un voisin…

47 % des aidants occupent un emploi (ou sont apprentis). 36 % des aidants évoquent un impact négatif sur leur vie professionnelle. Ainsi, 89% considèrent que la responsabilité d'un proche constitue une source de stress et d'anxiété lorsqu'ils sont au travail, 66% estiment que cela nuit à leur efficacité, et 35% que cela complique l'évolution de leur carrière. 26 % des aidants travaillant ou ayant déjà travaillé ont déjà pris des congés pour assurer leur rôle. 15 % ont fait des aménagements dans leur vie professionnelle, dont 65 % ont changé leurs horaires de travail et 36 % les ont réduits. 97 % des salariés aidants s'occupent de leurs problématiques personnelles au travail : la moitié y consacre au moins une heure par semaine, et 18 % y accordent même plus de trois heures.

L'aidant n'a pas de statut juridique à proprement parler. Cependant, il peut bénéficier de différents accompagnements. Si son rôle étable, c'est-à-dire reconnu , il peut notamment être accompagné par une équipe soignante ou des travailleurs sociaux intervenant au domicile ou par les professionnels d'un établissement. 

"Droit au répit"

Un aidant peut également bénéficier d'un congé de soutien familial, de 3 mois renouvelable une fois (soit 6 mois au total), non rémunéré évidemment, avec retour dans l'entreprise garanti. 

Il a en outre "droit au répit", avec une aide au placement temporaire de la personne âgée dépendante en Ehpad.

Depuis le 1er octobre 2020, les aidants proches bénéficient du "congé proche aidant". Le congé indemnisé est fixé à 3 mois, renouvelable jusqu'à un an.

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