Vous voulez arrêter de fumer ? Le Mois sans tabac vous donne rendez-vous en Aveyron

Avec le Mois sans tabac, Santé publique France invite les fumeurs à arrêter de fumer tous ensemble pendant un mois, en novembre. Ces 30 jours sont essentiels car ils multiplient par cinq les chances d’arrêter de fumer définitivement lorsque ce 1^er défi est accompli. Au-delà de 30 jours, les symptômes de manque (nervosité, irritabilité) sont largement réduits.

En Occitanie, l'opération a compté 12 489 inscriptions en 2020 dont 496 en Aveyron où rendez-vous est donné, place de la Cité à Rodez, ce mercredi 20 octobre de 9 heures à 17 h 30. 

L'Occitanie sur le (triste) podium

Avec environ 1,2 million de fumeurs quotidiens, l’Occitanie représente une des régions les plus concernées par la lutte contre le tabac : 30,3% des 18-75 ans fumaient quotidiennement en 2017 contre 25,4% au niveau national. La région Occitanie se situait au 3^e rang en termes de prévalence tabagique derrière les régions Paca et Hauts de France.

"Le tabagisme favorise le développement de cancers, de maladies cardiovasculaires et d’insuffisance respiratoire. Il reste la première cause de mortalité évitable avec 77 000 décès chaque année en France, dont 7 300 en Occitanie. Au-delà des risques pour la santé, les conséquences individuelles, familiales et sociales sont nombreuses", note Pierre Ricordeau, directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie.

Et le climat actuel en cette période de crise sanitaire n'engage pas les fumeurs à réduire voire à stopper leur consommation, bien au contraire.

Climat anxiogène

Le premier confinement généralisé, décrété le 17 mars, a en effet provoqué un bouleversement des modes de vie, avec des répercussions psychologiques, économiques, sanitaires et sociales, et un impact sur la santé mentale et les comportements de santé.

L’enquête mise en place par Santé publique France pour suivre l’évolution des comportements et de la santé mentale pendant l’épidémie de Covid-19, démarrée deux semaines après le début du 1^er confinement de mars 2020, a montré que, fin mars 2020, 55% des fumeurs n’avaient pas modifié leur consommation de tabac, 19% l’avaient diminuée et 27% l’avaient augmentée.

En cause l'’ennui, le manque d'’activité (74%), le stress (48%), le plaisir (10%). L'’augmentation de la consommation de tabac était plus fréquemment mentionnée par les 25-34 ans (41%) et les actifs travaillant à domicile (37%).