Decazeville. La rue Gambetta, avant et maintenant
La rue Gambetta, dans le prolongement de la rue Cayrade, offre une ouverture et une sortie vers l’ouest, la vallée du Lot. Dans l’ensemble, en comparant les deux photos, les immeubles n’ont pas bien changé, si ce n’est les devantures, forcément.
Jusqu’à la fermeture des mines de fond, dans les années 1960, la rue Gambetta comptait environ 70 commerces et services. On peut suivre l’évolution des métiers qui se sont succédé dans cette artère.
C’était au temps du cinéma Le Rex
En dehors des commerces classiques, on trouvait une saboterie (Debors), un ferblantier, un vendeur de postes radio (Boudes), une carderie (Marty), une vendeuse de stockfisch (Anna Pharamond), un herboriste (Duech puis Boyer), des tailleurs (habits sur mesure)…
Le regretté Jean Meyniel nous avait confié que la cordonnière Mme David n’avait pas de boutique, mais qu’on lui passait les chaussures par la fenêtre et que la famille Cantos débuta ici, en lavant le linge des particuliers dans une petite pièce.
Plus près de nous, s’y installèrent en particulier les vendeurs de meubles Marty-Bouillet et Guibert-Euillades, sans oublier le café de France (plus tard CyberCafé), qui fut durant de longues années le siège du Sporting(club decazevillois.
Le cinéma Le Rex était par ailleurs un haut lieu de loisirs pour les Decazevillois, où, notamment l’on dansait auparavant (au Kursaal).
La rue Gambetta a subi un sérieux lifting urbanistique dans les années 2000, quelques enseignes y font encore leur nid, le bar PMU est toujours là, mais les nombreuses devantures vides indiquent que nous avons changé clairement d’époque.
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