Millau. Un nouveau bureau et des objectifs pour la Gaule Millavoise

Ce n’est qu’après cinq ans de mandat, que la Gaule Millavoise, l’Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique (AAPPMA), s’est réunie vendredi pour élire son nouveau conseil d’administration et son bureau. À cause de la crise sanitaire, l’élection n’avait pu se tenir en 2020 et l’ancienne direction avait dû continuer pour une année supplémentaire.

Si le président, Claude Alibert, et le secrétaire, Pierre Tarral, ont été réélus à leur fonction, les vice-présidents et le trésorier ont changé. Francis Alanche prend donc la main de la vice-présidence chargée du Tarn et des carnassiers et Jean-Claude Durand celle de la Dourbie et des cartes de pêche. Quant à la trésorerie elle sera assurée par René André. "Ce sera mon dernier mandat, précise Claude Alibert. Je ne veux pas tomber dans une routine car après l’on n’avance plus."

Le conseil d’administration aussi voit arriver de nouvelles têtes : "Sur les douze membres, il y a désormais deux jeunes de l’école de pêche et trois riverains. Je suis content parce que c’était quelque chose que nous souhaitions", se félicite Claude Alibert.

Des objectifs atteints

Un autre élément sur lequel se réjouit le président de la Gaule Millavoise, c’est d’avoir atteint les objectifs énoncés en 2016. Ainsi, le nombre de cartes de pêche, descendu à 1 000 il y a cinq ans, est remonté à 1 400 et Claude Alibert d’ajouter : "D’ailleurs, à partir du 15 décembre, les cartes pour l’année 2022 seront en vente." Autre élément de programme réalisé : la création d’une école de pêche avec l’AAPPMA de Rivière-sur-Tarn qui accueille les mercredis matin des élèves du primaire, et les mercredis après-midi, des secondaires.

La prévention avant tout

"Et il reste des places pour les matins", complète le président, qui dans ses projets pour son nouveau mandat souhaite pérenniser l’école de pêche au sein d’une entité à part des AAPPMA d’ici fin 2022.

Si déjà 86 % du parcours de la Dourbie et du Tarn sont accessibles aux pêcheurs millavois, le bureau souhaite augmenter l’obtention des baux en contactant les propriétaires de terrains absents ou récalcitrants. Mais qui dit plus de zones où pêcher, dit un plus large territoire sur lequel patrouiller. Une deuxième personne est donc d’ores et déjà en formation pour assurer la surveillance de tous sur les berges avec pour mantra "la prévention avant tout", assure Claude Alibert.