Cinéma : l’Aveyron ne manque pas d’atouts pour attirer des productions

Le rougier de Camarès

"C’est un vrai coup de cœur, le plus grand rougier d’Europe. Un atout incroyable dans les Grands Causses. C’est un lieu qui a notamment été retenu par France 5 pour tourner une de ses pastilles d’identité visuelle. La lumière fait des choses incroyables et c’est un endroit très accessible puisque la route est juste à côté. Typiquement, c’est un lieu pour tourner des clips. Il y a un univers, un paysage lunaire entre Mars et le Colorado américain. C’est idéal pour des images de drone."

Les grands causses

"Ils ont un côté désert rocailleux très divers. Dans des endroits comme le Rajal del corp, on peut faire un remake de "La guerre du feu sans soucis". France 5 a tourné aux Canalettes du Larzac. Pour eux qui venaient de Paris, y voyaient, avec la mousse, un côté un peu Amazonie et recherche d’une cité perdue. Le Larzac a cette faculté à créer l’imaginaire. Et comme l’A75 le traverse il n’y a rien de très compliqué au niveau de la logistique."

Les cités de caractère

"On a des petites citées de caractère qui sont incroyables. Quand on va à Belcastel, à La Couvertoirade, à Brousse-le-Château ou à Peyre, on a ces villages en pierre où la modernité n’est pas encore arrivée dans toutes les rues. On peut y tourner des films d’époque sans problème.

Dans certains endroits, tout est goudronné, c’est plus dur de se projeter. Là ce n’est pas le cas. On a aussi des châteaux qui nous permettent de faire des films d’époque."

L’église orthodoxe de Sylvanès

"On a récemment fait une visio avec des repéreurs français qui nous demandaient des endroits atypiques. Avec les sapins tout autour on peut se croire dans l’Oural. Cette chapelle en bois, construite en Russie, n’a rien à voir avec l’Aveyron. Pour une scène d’inspiration russe, on imagine bien un moine orthodoxe qui sort de l’église. Ça marcherait sans soucis."

L'Aubrac

"Tout le monde connaît le nom de l’Aubrac en France, mais personne ne visualise vraiment ce que c’est. Ce côté désert rude donne des décors incroyables, avec les burons qui sont perdus au milieu de rien. On a été sollicités récemment pour un court-métrage. La réalisatrice est arrivée vers nous après avoir vu une photo d’un buron sur internet. C’est ce qui a déclenché l’écriture de son scénario. On est en train de chercher un lieu pour répondre à son projet. C’est un décor incroyable, très différent selon les saisons."