Football : Toulouse - Rodez, comme un air de sommet

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  • Tout sourit en ce moment pour les Ruthénois, qui s’apprêtent à se jauger face à ce qui se fait peut-être de mieux en Ligue 2.
    Tout sourit en ce moment pour les Ruthénois, qui s’apprêtent à se jauger face à ce qui se fait peut-être de mieux en Ligue 2. CPA - Jean-Louis Bories
Publié le
Guillaume Verdu

En grande forme, Rodez se rend à Toulouse, ce lundi13 décembre au soir à 20h45, pour un derby régional face au grand favori à la montée en Ligue 1, tout juste délogé du trône par Ajaccio. Et avec en prime les honneurs des caméras de beIN sports.

On a beau entendre à longueur de saison que tous les matches ont la même importance au cours d’un championnat, il n’empêche que certaines affiches sont plus attractives que d’autres. Celle qui attend le Rodez Aveyron football, ce soir à Toulouse, ogre de la Ligue 2 et grand voisin régional, en fait partie.

Pour tout dire, il flotte même une certaine excitation à l’idée de voir les hommes de Laurent Peyrelade fouler de nouveau la pelouse du Stadium. Pas seulement pour une histoire de nostalgie, qui ramène à l’été et au début de l’automne 2019, lorsque les sang et or y ont délocalisé sept rencontres à domicile durant les travaux de Paul-Lignon. La confrontation face au grand favori pour la montée, encore sur le trône de leader avant les rencontres du week-end, permettra avant tout de jauger un peu mieux le niveau des Ruthénois. Ils avancent en ce moment avec le vent en poupe, maîtrisant mieux que jamais leurs principes de jeu, qui en font une équipe intense, solidaire et difficile à dompter. Avec quatre victoires lors de leurs cinq derniers matches de championnat, ils occupent la 7e place, ce qui ne leur est jamais arrivé à ce stade de la saison depuis leur montée en L2.

"Pour y arriver, il faut que tout soit bien aligné"

Reste à savoir jusqu’où cet élan peut les porter et quels exploits Pierre Bardy et sa bande peuvent encore accomplir. On se garderait bien de hasarder une réponse dès maintenant, tant le club du Piton, depuis cinq ans, a pris l’habitude de repousser les limites du possible. Ce qui revient à dire que, pour ce soir, malgré une défense affaiblie par les absences de Joris Chougrani et Amiran Sanaia, les Aveyronnais auraient tort de s’interdire de rêver d’un exploit, eux qui avaient réussi à battre leur prestigieux voisin à Paul-Lignon en février (1-0), il est vrai quatre mois après une défaite sans appel au Stadium (3-0). "C’est possible de le faire, mais il faut que tout soit bien aligné. On ne peut pas se permettre de faire des cadeaux ni d’avoir des moments d’absence collective, prévient Laurent Peyrelade. On doit être hyper rigoureux dans ce qu’on veut mettre en place, le faire durer et concrétiser les situations que l’on aura. Car on en aura."

D’un derby à l’autre

Au-delà du rapport de force et de savoir comment le prétendu petit, qui l’est de moins en moins, essaiera de s’en sortir face au favori, cette rencontre revêt aussi un intérêt quant à la suprématie locale. Un refrain à la mode pour les Ruthénois, dix jours après leur succès devant Nîmes (1-0), l’autre équipe d’Occitanie pensionnaire de L2. D’ailleurs, le fait de jouer le match des voisins face à Toulouse souligne la progression récente du Raf, plus habitué à fréquenter Albi ou Luzenac lors des derbies durant la précédente décennie. Il rappelle aussi les errances du Téfécé dans un passé récent, pourtant dimensionné pour évoluer à l’étage supérieur, et qui a raté de peu la montée la saison dernière.

Le contexte de derby devrait être renforcé par la présence dans les tribunes de nombreux supporters sang et or, pour le plus court déplacement de la saison. Même si la programmation en semaine pourrait refroidir certaines ardeurs (lire page suivante), les Aveyronnais de Toulouse devraient bien être présents pour soutenir Rémy Boissier et ses partenaires, à l’occasion du premier affrontement entre les deux clubs en championnat sans contrainte de couvre-feu ou de huis clos sanitaire.

Pour ne rien gâcher, le prestige de l’opposition entre voisins sera renforcé par sa programmation sur la case du lundi soir, le créneau des affiches de prestige, sous les caméras de beIN sports. Un horaire peu habituel pour le Raf, cantonné depuis deux ans aux multiplexes. Même si la présence de Toulouse y est pour beaucoup, on jurerait que ce choix du diffuseur est aussi un révélateur des progrès accomplis par les Ruthénois ces derniers mois. Et quoi de mieux qu’une affiche de prestige pour les confirmer ?

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