Decazeville : débat autour de l’immobilier de SAM

  • Pascal Mazet et François Marty étaient présents hier à la SAM.
    Pascal Mazet et François Marty étaient présents hier à la SAM.
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GDM

Jeudi soir, en marge du conseil communautaire de Decazeville communauté, la question du devenir de l’immobilier de la SAM s’est invitée dans le débat au détour d’une lettre de Pascal Mazet (conseiller communautaire et conseiller régional), absent jeudi soir en raison de l’assemblée plénière du conseil régional, mais dont le texte a été lu par Jean-Louis Denoit, maire de Viviez .

"La fermeture de la SAM engendre déjà la perte de nombreux emplois industriels directs, avec des répercussions indirectes chez les sous-traitants. Petit à petit, notre savoir-faire se disperse. En tant qu’élus nous devons tout faire pour le conserver. La région Occitanie est partie prenante dans cette affaire, elle nous accompagne pour trouver des entreprises susceptibles de relancer ce site. Decazeville communauté ne doit pas être en reste. Elle doit faire partie des acteurs économiques au titre de ses compétences et doit se mobiliser. Decazeville communauté peut et doit participer à la maîtrise foncière de la SAM, détenue par la SCI Jing Jiang immobilier, qui en a obtenu la propriété à un prix dérisoire (98 000 € NDLR). Il me semble important qu’un montage financier puisse être proposé sur le volet foncier, en y associant l’État, bien sûr, mais également la Région et ses agences, en particulier l’ARAC. En espérant que cette proposition retiendra votre attention et celle de tout le conseil communautaire, il y va de l’avenir de notre territoire".

Suite à cela, François Marty, président de Decazeville communauté a souligné plusieurs points : "À la faveur de rencontres régulières avec Carole Delga ce sujet est abordé, aussi que bien d’autres. La disparition de SAM est aussi une perte financière énorme pour Decazeville Communauté, de l’ordre de 500 000 € à 600 000 € par an. On espère qu’à l’inverse des reconversions du passé, celle-ci sera réussie. Nous donnons le meilleur de nous-mêmes mais il faudra faire encore plus ".

François Marty a par ailleurs indiqué que la cellule de reclassement installée à Chrysalis a accueilli 228 personnes la semaine passée. De plus, un numéro de téléphone dédié au reclassement des salariés est opérationnel.

En évoquant les salariés de SAM, François Marty a indiqué : "Ils sont encore sous le choc. Bâtir de nouveaux projets personnels et professionnels prendra du temps". Pour sa part, Roland Joffre (maire de Livinhac-le-Haut) a indiqué soutenir l’initiative de Pascal Mazet : le loyer, trop élevé par exemple (400 000 € par an NDLR), peut se révéler un frein à la reprise des locaux.

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