Doliprane, Immodium, Spasfon : ces 800 médicaments contenant une substance potentiellement cancérogène

  • Le dioxyde de titane décelé dans quelque 800 médicaments, souvent de consommation courante.
    Le dioxyde de titane décelé dans quelque 800 médicaments, souvent de consommation courante. Archives CP
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"Interdit dans l'alimentation, autorisé dans les médicaments" : c'est sous ce titre que le magazine Kali, dédié au "consommer mieux", révèle dans son numéro de décembre la liste de quelque 800 médicaments contenant du dioxyde de titane, une substance "probablement cacérogène quand elle est ingérée.
 

"Le dioxyde de titane est interdit dans l'alimentation parce qu'il est probablement cancérogène quand il est ingéré, cancérogène certain quand il est inhalé", lance sur France Info Christelle Pangrazzi, la rédactrice en chef du magazine de défense des consommateurs Kali, en présentant le numéro de décembre dont le dossier est consacré aux nanoparticules présentes un peu partout, dans l'alimentation, les vêtemens, les cosmétiques... Et donc dans les médicaments, avec cette présence de dioxyne de titane révélée par le magazine dans quelque 800 médicaments.

"On en trouve dans le Doliprane, le Spasfon, l'Imodium mais aussi beaucoup d'autres médicaments que les gens peuvent prendre au quotidien", ajoute l'ancienne journaliste de 60 millions de consommateurs. Cette substance n'a  de plus aucune utilité thérapeutique, elle ne sert qu'à rendre les médicaments... plus blancs.

Le dioxyde de titane est une substance considérée comme cancérigène possible. Dans l'alimentation, il est connu aussi comme le colorant E171, un additif dont la France a interdit sa mise sur le marché des denrées alimentaires le 1er janvier 2020, après les recommandations de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation) alertant sur les risques potentiels pour la santé du dioxyde de titane, notamment par inhalation.

Le magazine Kali a par ailleurs lancer une pétition afin de demander au ministère de la Santé et au ministère de la Transition écologique "des changements réglementaires" concernant les nanoparticules comme le dioxyde de titane les plus à même d'être dangereuses ou de procoquer un risque sanitaire.

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