La 5e vague de Covid-19 commence à décroître, selon l'épidémiologiste Arnaud Fontanet

  • Le nombre d'infections au Covid-19 devrait commencer à baisser au mois de février 2022.
    Le nombre d'infections au Covid-19 devrait commencer à baisser au mois de février 2022. REPRO CPA -
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Centre Presse

"La décrue a commencé", a annoncé l'épidémiologiste Arnaud Fontanet sur France Inter, en parlant de cette nouvelle vague de Covid-19.

Cette cinquième vague de Covid-19 va-t-elle bientôt passer ? "La décrue a commencé", pour l'épidémiologiste Arnaud Fontanet au micro de France Inter, en expliquant que "le pic des infections au Covid-19 a été passé ces jours-ci au moins en Ile-de-France".

À partir du mois de février, le nombre d'infections devrait commencer à baisser, tout en précisant qu'il s'agit de "projections". D'ici là, "les hôpitaux seront encore très sollicités" car le taux d'incidence en France atteint des records : il était de 2 923 cas pour 100 000 habitants au 13 janvier 2022 selon les données de Santé publique France.

L'Aveyron est loin d'être épargné, avec un taux de 2 325 cas pour 100 000 habitants, bien loin du seuil d'alerte fixé à 50.

De nouveaux rebonds épidémiques les prochains hivers ?

Alors que le variant Omicron représente 92,5 % des cas positifs en France, le variant Delta pourrait reprendre du terrain dans les prochaines semaines. Mais "des éléments laissent entendre que si vous avez été infectés par Omicron, vous êtes en partie protégés contre le variant Delta", évoque Arnaud Fontanet.

Peut-être voit-on le bout du tunnel, pour l'instant. L'épidémiologiste, aussi membre du Conseil scientifique, craint que cette cinquième vague ne soit pas la dernière. "Ce virus va s'installer. Il va circuler et on aura très régulièrement, probablement, pendant les phases hivernales des épidémies de Covid-19 dans les années qui viennent", a-t-il détaillé sur France Inter.

À mesure que nous développerons notre immunité, Arnaud Fontanet espère "que l'on ne verra plus de formes graves dans des quantités telles qui nous obligent à prendre des mesures pour protéger les hôpitaux".

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