Tout ce que l'on sait à ce jour sur le variant Omicron

  • Le variant Omicron est beaucoup plus contagieux que son cousin Delta, mais pas plus dangereux (Illustration).
    Le variant Omicron est beaucoup plus contagieux que son cousin Delta, mais pas plus dangereux (Illustration). Pixabay -
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Avec un récapitulatif de l'Inserm, publié le 13 janvier 2022, on fait le point sur le variant Omicron : ses particularités, ses symptômes, ses problématiques...

Que sait-on à ce jour sur le variant Omicron ? L'inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) a publié un récapitulatif complet jeudi 13 janvier 2022 sur cette forme du Covid-19 devenu dominant en France à la fin du mois de décembre.

Moins dangereux, mais beaucoup plus contagieux

Un variant qui trouverait ses origines en Afrique du Sud, avant de s'être répandu dans de nombreux pays. Premier constat : Omicron serait "davantage transmissible, avec une période d'incubation plus courte", mais aurait aussi "une plus grande capacité à conduire des réinfections".

Omicron est donc très contagieux, mais pas plus dangereux. Il présente trois fois moins de risque d'être hospitalisé par rapport au variant Delta. De plus, chez les personnes hospitalisées, le risque d'aggravation est également plus faible. 

"Une publication issue d’Afrique du Sud suggère que le risque de faire une forme sévère chez les patients admis à l’hôpital est divisé par 4 pour Omicron par rapport à Delta. Par ailleurs, la durée moyenne d’hospitalisation est de 4 jours avec ce variant (contre 8 jours avec le variant Delta)", relate l'Inserm.

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La 3e dose de vaccin est-elle efficace contre Omicron ?

En plus d'être plus facilement transmissible, Omicron semble être "moins sensible" aux anticorps Covid-19 obtenus après deux doses de vaccin ainsi "qu'aux anticorps monoclonaux utilisés en clinique pour prévenir les formes graves de la maladie chez les personnes à risque".

Preuve en est, les équipes de l'Institut Pasteur et de l'Inserm ont observé que les anticorps présents dans le sang des personnes ayant reçu deux doses de vaccin (Pfizer ou AstraZeneca) "n’étaient plus capables de neutraliser Omicron cinq mois après leur vaccination".

L'Inserm poursuit : "les études en cours ont pour objectif de comprendre pourquoi ce variant est plus transmissible d'un individu à l'autre et d'analyser la durée de protection de la 3e dose". Car pour l'heure : "plusieurs publications montrent que l’efficacité de la primo-vaccination pour prévenir l’infection à Omicron diminue au bout de 6 mois. Avec la 3e dose (dose de rappel), il est toutefois possible de restaurer en partie cette efficacité".

Autre difficulté apportée par ce variant sud-africain : la vaccination ne limiterait que très peu la possibilité de transmettre le virus à d'autres individus. Omicron pose alors aujourd'hui ces questions : "Faudra-t-il une quatrième dose ? Combien de temps la protection durera-t-elle après la troisième dose ? À plus long terme, un vaccin adapté à Omicron sera t­-il nécessaire ?"

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Quels symptômes et quels traitements ?

Les traitements utilisés contre le Covid-19 ne diffèrent pas en ce qui concerne Omicron. Depuis ce vendredi 14 janvier 2022, l'Organisation mondiale de la Santé a d'ailleurs autorisé deux nouveaux médicaments dans la lutte contre le virus.

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Les symptômes ne sont guère différents du Covid-19 que l'on connaît déjà depuis presque deux ans. Dans son dernier rapport épidémiologique en date du 7 janvier, Santé publique France fait état de plusieurs analyses sur un groupe de 338 cas positifs au variant Omicron.

60 % présentent une forte fatigue, 54,6 % une toux et 48,9 % de la fièvre. Moins fréquents mais néanmoins présents, des maux de tête sont également apparus comme des douleurs musculaires, des maux de gorge, un écoulement nasal et de l'essoufflement. La perte du goût et de l'odorat est toujours d'actualité, mais chez une infime partie des patients (9 %).

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