Un "Festival des Givrées" réussi malgré le Covid

Depuis le 14 janvier, toutes les petites mains, employées et bénévoles, s’affairaient au théâtre de la maison du Peuple. En réalité, cela fait bien plus longtemps qu’elles s’activaient en coulisses pour les préparatifs des Givrées. Cet éco-festival hivernal en est à sa troisième édition ou sa deuxième pour être exact, celle de 2020 ayant été annulée à cause du Covid.

L’événement est pensé par un collectif associatif d’une vingtaine de personnes issues de la société civile et du directeur du théâtre, Stéphane Chatellard. Au lendemain de la clôture du festival, Stéphane Chatellard se dit "plutôt satisfait sur l’ensemble d’avoir pu réaliser cette édition, parce qu’au vu du contexte sanitaire, l’entrée en vigueur du pass vaccinal et les contraintes pour les gens de sortir, ce n’était pas évident".

Toutefois, le festival n’a pas pu passer à travers les gouttes de la pandémie, la compagnie Les boudeuses et plusieurs membres de l’équipe ont été touchés par le coronavirus. Mais rien qui n’a empêché les organisateurs de s’en tenir à leur leitmotiv de "ne rien annuler et toujours s’adapter". Le directeur ajoute : "Quand on voit la dernière soirée, samedi, on se dit qu’on a bien fait de le faire. À mon avis ça restera une date marquée dans l’histoire du théâtre."

Au-delà de Madame ose Bashung donc (lire ci-dessous), d’autres moments font partie des temps forts de l’évènement pour Stéphane Chatellard : "Les livraisons de chansons dans les magasins étaient des rencontres franchement émouvantes. L’improvisation de Gérald Genty est aussi un instant unique. Et je me souviens également d’un moment de bonheur simple et partagé avec les 80 personnes présentes lors de l’apéro huîtres, où tout le monde était simplement heureux."

Côté déception, sans étonnement, elle est à chercher du côté de la pandémie. "Forcément, les contraintes qui ont empêché des personnes de venir pour de multiples raisons. Le festival est aussi pensé pour être ouvert sur l’extérieur afin d’offrir des prestations culturelles à des personnes qui ne viendraient pas d’elles-mêmes ou qui n’en auraient pas les moyens et là c’était plus compliqué à faire", regrette le directeur du théâtre avant de saluer "la belle surprise de cette aventure humaine rencontrée avec ce collectif des Givrées".