Onet-le-Château. Passion partagée au service de la mémoire

L’atelier de généalogie, c’est un "micro-climat" de bienveillance, de partage et de convivialité, à l’image de Josette Tranier, celle qui l’a mis en place, il y a un peu plus de trois ans : "Autodidacte et passionnée, j’ai créé l’atelier généalogie en décembre 2018, pour proposer une nouvelle animation au café associatif. Le but de cet atelier est de pouvoir partager nos connaissances et notre expérience, nos différentes pratiques, de s’initier à la généalogie sur internet, mais surtout de passer un bon moment de convivialité".

Lors de la première rencontre, des participants étaient venus présenter leurs arbres, dont un élaboré avec des photos et un autre entièrement sur support papier (nombreuses fiches soigneusement rangées par famille, dans des boîtes à chaussures)…

Les consignes sanitaires liées à la pandémie ont obligé l’atelier à déménager en 2020 dans les locaux du GAEQ, pour avoir suffisamment de place pour respecter les distanciations, mais ils terminent toujours leurs séances au café associatif, autour d’un petit goûter. Le groupe travaille avec Généanet, "On l’a retenu parmi tous les logiciels de généalogie présents sur le marché, parce qu’il offre gratuitement de très nombreuses possibilités. Un abonnement Premium est aussi proposé pour accéder à plus de fonctions, mais ce n’est pas indispensable". La dizaine de participants a progressivement appris à créer son arbre, à le paramétrer (confidentialité : public, privé, ou semi-masqués) et à l’enrichir en maîtrisant comment rechercher et comment saisir.

"Certains, comme Lucette, sont là depuis le premier jour. D’autres sont venus pour un jour faire une recherche spécifique, ont mis le doigt dans l’engrenage et sont toujours là ! C’est le cas de Jean-Claude, collectionneur de cartes postales anciennes, qui cherchait à retracer la vie d’Adeline, Adrienne, Augustine Orlhac, née à Rignac en 1884 et élue pour la fête de la mi-carême de 1909, Reine des Reines de Paris" se souvient Josette, avant de conclure "Nous nous retrouvons tous les mardis après midi. Chacun arrive avec les difficultés rencontrées et ensemble nous essayons de trouver la solution. Bref, nous partageons nos recherches, nos fous rires, mais aussi nos joies et nos peines… et attendons le mardi suivant, avec impatience…".

Et nous aussi, nous l’attendons, car forcément les points de suspension induisent un deuxième épisode à écrire…