Salon du tatouage de Decazeville : l’art corporel de la Polynésie française
Parmi les nombreux artistes tatoueurs qui ont rempli le Laminoir, la Polynésie française est bien représentée avec plusieurs stands spécialisés, notamment de l’archipel des Marquises et de Tahiti. À l’origine, l’art corporel du Pacifique Sud avait plusieurs significations. Selon une légende, les deux fils du dieu de la création ont pratiqué cet art pour séduire Pahio, la fille du premier homme et de la première femme dont ils étaient amoureux. C’est alors qu’ils ont enseigné cette pratique aux humains. Certains motifs renvoyaient aussi à un rang de l’individu dans la société, l’appartenance à un clan, des marques de prestige. De plus, les jeunes étaient "piqués" lors des rites de passage. Pendant 150 ans, les missionnaires ont interdit aux Polynésiens de se marquer la peau. Mais depuis une quarantaine d’années, le tatouage est revenu sur le devant de la scène, esthétique ou symbolique. Désormais, on le voit partout, les rugbymen notamment en sont friands.
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