Pêche en Aveyron : la truite en tête des sondages !

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    Il a voté : la truite en tête des sondages ! Repro CP
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Centre Presse

Dans un peu moins d’une semaine, aura lieu l’ouverture de la truite en 1re catégorie. C’est une journée particulière qui attend des milliers de pêcheurs, impatients de retrouver au bord de l’eau le plaisir de capturer une belle truite. En cette période électorale, presque une allégorie politique...
 

"Il n’y a plus rien" reste la rengaine la plus pénible qu’aient à subir les oreilles d’un pêcheur. En répétant, parfois à juste titre, qu’un grand nombre de cours d’eau ne donnent plus comme avant, voire plus du tout, certains oublient une autre vérité. Le pêcheur de truites sauvages satisfait existe toujours. Dans le département de l’Aveyron, ce n’est pas un scoop, des cours d’eau continuent en effet de couler et de produire de belles fario.

Ainsi, durant ces vingt dernières années, la fédération départementale de pêche, réseaux sociaux et autres revues spécialisées ont régulièrement communiqué sur ces parcours. Leur localisation, les techniques adaptées, et comment s’y prendre, la fameuse action de pêche, tout, ou presque, a été dit ou écrit, pour capturer des truites… Et pourtant, malgré cette route bien balisée, synonyme de pêches fructueuses, les choses ne se passent pas toujours comme prévu.

Imprévisible truite sauvage

La déception peut d’ailleurs atteindre des sommets quand les échecs se succèdent. "Zéro touche", "j’en ai raté une seule ce matin", "deux truites maillées pour une journée entière de pêche", sur une rivière pourtant si réputée… Évidemment que l’envie d’aller à la pêche en prend un coup ! Cependant, les pêcheurs très expérimentés, souvent des vieilles mains, insistent là-dessus. La maîtrise technique, connaître parfaitement le parcours quels que soient les débits, habiter à proximité de la rivière, et pouvoir pêcher sur de longues plages horaires, notamment au cœur de la saison (mai et juin), ne suffisent pas toujours pour réussir. Même dans ces conditions optimales, que seule une minorité de pêcheurs a la chance de cumuler, les truites peuvent rester totalement inactives. Donc pas de panique quand ça ne mord pas !

La réussite de sa partie de pêche tient d’abord à l’appétit des truites. Et dans ce domaine, personne ne sait exactement à quelle(s) heure(s) elles passeront à table. Quel pêcheur en effet n’a pas remonté un parcours en apparence complètement désert, où il n’y a plus rien, puis assisté quelques jours, ou quelques heures plus tard, à un festival de gobages ? Une fois encore, la canne à pêche n’est pas l’outil le plus fiable pour mesurer la présence des truites.

Pêcher sans modération

Quand cela est possible, multiplier les sorties de pêche pour… multiplier ses chances de lancer sa ligne au bon moment, quand les truites s’alimentent, est la meilleure manière d’aborder cette nouvelle saison. Aller régulièrement au bord de l’eau, mieux connaître ses parcours et apprivoiser progressivement sa technique, et être accompagné aussi, sont les atouts nécessaires pour réussir son apprentissage et devenir un pêcheur à part entière. Non, il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste pour capturer ses premières truites sauvages, et aimer la pêche. À ce propos, vivre cette passion ne signifie pas capturer exclusivement des truites fario. Samedi, d’autres pêcheurs éprouveront le même plaisir de se retrouver au bord de l’eau, en espérant, eux aussi, capturer quelques truites.

Truites populaires

Parfois assimilés à des pêcheurs de seconde zone par une certaine élite en quête (qui sait ?) de respectabilité, les adeptes de truites plus faciles à pêcher forment aujourd’hui un maillon fort de la pêche associative aveyronnaise. Ces opérations de lâchers, il est vrai, offrent l’opportunité à de nombreux jeunes de mettre le pied à l’étrier, et de garder en mémoire l’un des plus beaux souvenirs de pêche : ramener à la maison sa première truite, dont la chair est en l’occurrence très appréciée (voir vidéo Scarnafishing à Brousse-le-Château). C’est d’ailleurs grâce à cette étape décisive, que certains continueront leur aventure hors de ces sentiers fléchés, à la recherche de truites sauvages. Ces parcours spécifiques de lâchers, très souvent bien adaptés aux familles, ont également l’avantage de faire découvrir des sites magnifiques, où la pêche n’est pas le seul loisir pratiqué. Sur l’Aubrac, dans les vallées du Lot et de l’Aveyron, puis au sud du département, de nombreux parcours de lâchers sont totalement intégrés à des sites touristiques (lire ailleurs). Le plus emblématique de tous, le lac des Picades, fermé cette saison, accueille chaque saison plus de 10 000 visiteurs sur l’Aubrac ! Oui, la pêche a vraiment le vent en poupe en ce moment. Truites sauvages ou pas, plusieurs milliers de pêcheuses et de pêcheurs s’apprêtent à retrouver samedi leurs coins de pêche. La liste est longue et variée, mais ils voteront pour le même programme : truites et retrouvailles entre amis pour commencer la saison !

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