Virginie Benard, une femme de réseau au service des décideurs de demain

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  • Après Paris, Virginie Benard avait à cœur de retrouver le Sud pour se rapprocher de l’Aveyron.	@Repro
    Après Paris, Virginie Benard avait à cœur de retrouver le Sud pour se rapprocher de l’Aveyron. @Repro
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Aurélien Delbouis

Après 10 années en cabinets de conseil, la native de Gaillac-d’Aveyron est aujourd’hui responsable de l’accompagnement individuel des diplômés de l’école supérieure de commerce de Montpellier. Un rôle sur mesure pour une femme de réseau.

Cinq ans dans la capitale, un passage "obligé" par la Cité des Fleurs, un "petit tour du monde", les joies de la maternité pour enfin envisager un retour à Montpellier. Voilà pour le parcours "en accéléré" de Virginie Benard, "consultante carrière" depuis maintenant trois ans dans la cité héraultaise.

"Ma mission auprès de la Montpellier Business School consiste à accompagner les diplômés de l’école soit en reconversion, soit en recherche d’emploi. Dans le même temps, je contacte les entreprises qui recrutent, qui cherchent un collaborateur, un associé… Et je mets tout le monde en relation", explique la native de Gaillac-d’Aveyron.

Une sacrée tâche pour la consultante qui travaille une matière dense composée de près de 20 000 alumni dispersés aux quatre vents. "Nous avons un réseau de 19 000 diplômés. Ce qui est énorme ! Je travaille ce réseau partout en France et dans le monde ! C’est passionnant." Ce monde qu’elle a pris plaisir à visiter avant de s’établir définitivement à moins de deux heures de ses attaches familiales.

Retour aux sources

"En quittant Paris après cinq années dans des sociétés de conseil, le but était vraiment de me rapprocher de l’Aveyron. J’ai encore tous mes amis, ma famille… Je ne rate jamais la fête de mon village. C’était important pour moi de retrouver le Sud."

Pour elle, rien de plus beau que les berges de la rivière Aveyron. Pas même le Pérou, où elle a validé son Bachelor sur les bancs de l’université San Ignacio de Loyola à Lima. Encore moins les États-Unis, le Japon, l’Australie dont elle a néanmoins apprécié les charmes… "Je n’avais clairement pas envie de vivre loin de l’Aveyron. Je suis bien à Montpellier, avec mes deux petites filles et mon mari. À 1 h 30 de chez moi."

Résolument à l’écoute, dynamique, optimiste et motivée pour deux, Virginie guide ses alumni dans un univers en mouvement constant. "Je travaille avec tous les profils, du plus jeune qui sort de l’école au senior qui cherche à changer d’horizon." Seul point commun entre ces deux exemples, le besoin d’être rassuré.

"Quand on fait la démarche de rencontrer un coach, c’est rarement au moment où tout va pour le mieux. On peut arriver à douter quand son CV ne rencontre pas le succès espéré. Mais je pense qu’à un moment donné de sa carrière, tout le monde a besoin d’un petit coup de pouce. Le coaching sert à ça : faciliter et mettre en relation le candidat avec les bonnes personnes."

Pour Virginie, apporter son expertise, "s’investir à 100 % avec ses clients" fait aussi le sel du métier. "J’ai toujours aimé les gens, savoir qui ils sont, ce qu’ils font. Les mettre en réseau le cas échéant. J’aime aussi beaucoup le commerce qui reste très lié aux métiers du recrutement. Il faut savoir vendre une prestation, un métier au candidat, un candidat à une entreprise." Le tout "sans jugement" : "Quand j’accompagne quelqu’un je vis le projet à 100 % et je suis vraiment la plus heureuse quand tout fonctionne au mieux."

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