Decazeville : les photos en noir et blanc de Scaianski

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  • Au cours du vernissage orchestré par le maire et le président d’Olt’His,en présence du conseiller régional et de la belle-mèrede l’artiste photographe.
    Au cours du vernissage orchestré par le maire et le président d’Olt’His,en présence du conseiller régional et de la belle-mèrede l’artiste photographe.
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GDM

Jean-François Scaianski a accroché ses photos aux cimaises de l’espace culture de la médiathèque.

Avec l’exposition photos de Jean-François Scaianski, à l’espace culturel de Livinhac-le-Haut, l’association Olt’His présente une nouvelle facette de l’expression artistique. Au cours du vernissage, orchestré par le maire, Roland Joffre, le président de l’association, Marc Porte, et Michèle Aureillan, peintre et belle-mère de l’artiste photographe, en présence du conseiller régional, Pascal Mazet, et de nombreux visiteurs dont les membres très intéressés de Focale 12, a d’abord été saluée unanimement la démarche d’Olt’His pour faire rayonner la culture au-delà du village et d’inviter le plus largement possible à la découverte et au partage.

Partage

De partage, il en fut justement question avec Marc Porte pour évoquer le travail de Jean-François Saianski qui, dans le choix de ses techniques, de ses sujets d’inspiration de ses cadrages n’a qu’une seule et unique ambition, celle de faire passer l’émotion.

Bordelais et informaticien de métier, celui-ci est arrivé tardivement à la photographie après avoir retrouvé un vieil agrandisseur.

Quelques achats plus tard dans du matériel argentique pour fixer sur pellicule des paysages, il a trouvé sa voie : celle du noir et blanc, qui, a-t-il pourtant nuancé ce soir-là, "compose surtout avec les gris qui, à l’infini, donnent la tonalité de l’image". Aujourd’hui, il a choisi le format carré 6X6 pour mieux faire passer les messages car, explique-t-il, "on peut entrer dans le champ de tous les côtés pour des lectures différentes".

Beaucoup en contre-plongée, certaines retournées, chaque image, comme il le veut, suscite des interrogations. Côté technique, il a expliqué scanner les négatifs pour ensuite les retravailler, "en assombrissant ce qu’il ne veut pas voir et éclaircissant les zones qui donnent un sens de lecture". Tout un art de l’émotionnel qui, en filigrane, symbolise pour le photographe le temps de se poser, de regarder, de réussir à fixer sur film photo, l’instant magique.

Espace culturel aux heures d’ouverture de la médiathèque.

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