Aveyron : retour gagnant pour le salon du goût de Najac

  • Le public a bravé la météo pour s’offrir ces moments
    Le public a bravé la météo pour s’offrir ces moments -
Publié le
Centre Presse Aveyron

On aurait pu craindre le pire, avec un week-end météo annoncé glacial et neigeux. De quoi couper l’herbe sous les pieds de la motivation à une équipe du comité d’organisation parfaitement prompte à se mettre en quatre, pour faire du retour du salon du goût l’évènement qu’il mérite d’être.

Certes, le froid et l’humidité de ce premier samedi d’avril furent ressentis sur fond de soupe à la grimace. Mais au fil des heures, et surtout grâce à la journée de dimanche qui braque les projecteurs sur cet espace gourmand, la chaleur a gagné les esprits.

Plus de quarante producteurs

Car après deux années d’absence contrainte, sur fond de pandémie, la manifestation destinée à lancer la saison touristique de Najac et son proche territoire a retrouvé ses producteurs d’ici, comme ceux venus de tout l’hexagone ou presque.

Certains, surpris de voir la campagne rouergate blanchir sous l’effet des flocons, n’en demeurent pas moins ravis de ce retour au pays de l’Astet.

Une grosse quarantaine de producteurs, certains arborant encore haut la bannière des sites remarquables du goût, qui fut le ferment des premières éditions, offrirent aux nombreux publics des instants d’exaltations gourmandes. Rien, ou pas grand-chose ne manquait à l’appel pour affoler les papilles.

Des huîtres de l’océan, auxquelles les sardines vendéennes de Saint-Gilles-Croix-de-Vie répondaient en écho aux fromages des Pyrénées, d’Auvergne, du Rouergue et d’ailleurs (sans oublier la bière de Najac) ont ainsi réjoui les visiteurs.

Sans oublier la route des vins de France et les gourmandises locales, à l’instar du canard gras et de ses dérivés des quatre villages et de Carlou, ou encore les frites de la vallée du Viaur, les viandes d’Émilie, celle de bufflonnes de voisins tarn-et-garonnais, le safran, les lentilles du causse de Villeneuve, et… bien sûr du Puy. Les macarons de l’ami Astor ont eu du succès et, cerise sur le gâteau, le pastis du Quercy, avec des séquences de préparation en direct.

Bref, un vrai et beau moment de partage comme on les aime en Rouergue, grâce à des bénévoles engagés pour la bonne cause. En se disant qu’au fond, les lendemains arrivent à chanter quand on s’en donne les moyens, en se serrant les coudes.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?