Rugby : un défaut de quota d’arbitrage envoie Decazeville en barrages !

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  • "On n’a pas travaillé pour terminer à la quatrième place de la poule", dit, déçu, le coach decazevillois Anthony Julian.
    "On n’a pas travaillé pour terminer à la quatrième place de la poule", dit, déçu, le coach decazevillois Anthony Julian. CPA - Jean-Louis Bories
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Philippe Cauffet

Le verdict est tombé rapidement, ce lundi matin. Le Sporting club decazevillois, vainqueur dimanche d’Argentat (25-17) lors de la 18e et dernière journée de la phase régulière de Fédérale 3, est bien qualifié pour les phases finales… mais devra passer par une rencontre de barrages, le 24 avril prochain.

Car s’il a bien récupéré les points de la péréquation, une dizaine, il fallait franchir une autre étape afin de prétendre terminer la saison à la deuxième ou troisième place du classement afin d’éviter ce match couperet. En effet, la Fédération Française de Rugby accorde des unités supplémentaires en fin de championnat, trois pour être précis, à tous les clubs qui ont leur quota d’arbitre, pour le SCD deux, et qu’ils officient pendant la saison sur six rencontres, au minimum.

Un nombre d’arbitres bon, mais trop peu de matches arbitrés

Problème à Decazeville, un des deux arbitres du club n’a pas réalisé ce quota. Du coup, le club du Bassin ne peut bénéficier de cette manne de points qui l’aurait hissé à la deuxième place de la poule. Joint ce lundi par téléphone, Patrick Malpel, le président du Sporting, se voulait fataliste. " C’est comme ça ! On ne va pas revenir sur cette histoire extra-sportive. Aujourd’hui, nous sommes qualifiés et je peux vous dire que nous, dirigeants, nous sommes très contents ! On va passer par un match de barrage et alors ? Nous qui n’avons pas fait tous les matches de la saison, c’est l’occasion de garder le rythme et d’enchaîner les matches. Si on passe le barrage…"

Un mal pour un bien ?

Un bien pour un mal, une analyse sensiblement partagée par Anthony Julian, le coach du Bassin, qui, toutefois en bon compétiteur, est déçu par ce classement. "C’est clair qu’on n’a pas travaillé pour terminer à la quatrième place de la poule, dit-il. Avec Tim Bowker (son alter ego), nous allons revoir notre préparation pour les phases finales que nous voulions mettre en place. Après, nous n’avons pas joué toutes les rencontres et de jouer peut nous maintenir dans le rythme. "

D’ici deux à trois jours, le Sporting connaîtra son futur adversaire qui sera désigné parmi les quatrièmes de poule ainsi que les deux meilleurs cinquièmes.

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