Tennis : le CNGT de Rodez confirme son passage du printemps à l’automne

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  • Audrey Albie, alors 21e joueuse française, avait remporté le tournoi en 2021.
    Audrey Albie, alors 21e joueuse française, avait remporté le tournoi en 2021. Centre Presse Aveyron. - Aurélie Fontana
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Aurélien Parayre

Certaines des meilleures tenniswomen françaises sont attendues comme chaque année à Rodez à l’occasion d’une compétition comptant pour le circuit national des grands tournois. Pas pour Pâques comme avant, mais bel et bien à l’automne.

On avait laissé les organisateurs du comité départemental de l’Aveyron dans la réflexion, en octobre dernier, au sortir du traditionnel tournoi international ITF hommes, qui avaient cette fois accueilli aussi certaines des meilleures Françaises lors d’un tournoi CNGT féminin décalé du printemps à l’automne à cause de la situation sanitaire d’alors. Allaient-ils renouveler l’expérience ?

"Il y a tellement de problématiques qu’on ne sait pas si c’est possible. Entre les réformes de calendrier et les protocoles sanitaires, beaucoup de choses peuvent changer ", avait ainsi déclaré le directeur du tournoi hommes, Jean-Jacques Crognier, au sortir d’une semaine internationale… et nationale donc. "C’était un mariage réussi, avait-il aussi commenté après coup. Je crois que ce n’est jamais arrivé en France de panacher un tournoi ITF avec une épreuve CNGT, qui est certes une compétition nationale, mais avec des joueuses internationales. Elles ont bénéficié des mêmes conditions que les garçons : tous leurs matches étaient arbitrés, la finale était dirigée par un arbitre international badgé et elles ont eu deux juges de ligne au début du tournoi, cinq à la fin. Aucun autre CNGT ne se déroule comme cela. Il faut aussi dire que les filles ont valorisé le tournoi masculin, puisque leur niveau est supérieur à celui des garçons, même si ce n’est évidemment pas le même jeu. "

Du coup, c’est aujourd’hui tranché : comme en 2021, l’édition 2022 du CNGT féminin de Rodez se déroulera à l’automne en même temps que le tournoi ITF, durant " trois ou quatre jours, c’est encore à définir". En tout cas, c’est en ce sens qu’Annie Crognier, la directrice, et toute son équipe ont réalisé leur demande à la fédération. "Tout le monde a tellement trouvé cela bien l’an dernier et c’est aussi finalement plus simple en termes d’organisation", relève la dirigeante.

Ce seront donc un peu moins de 20 joueuses, pour certaines numérotées au classement national et au moins négatives, qui sont attendues à la mi-octobre sur les courts couverts de Vabre. Un format donc plus dense (et réservé à l’élite nationale) que s’il avait eu lieu dans son format précédent de printemps. "Le but, c’est aussi de montrer à nos jeunes ce qu’est le haut niveau !"

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