Decazeville : l’abeille "Abelha" représente l'Aveyron au concours national de dessin Agar'Art

Les artistes ont œuvré en groupe ou en solo en enseignement technologique optionnel biotechnologies. Quatre œuvres en gélose étaient en compétition au lycée : "Abelha" qui reproduit une abeille, symbole de la région Occitanie ; "Cardabelle" qui représente une fleur atypique et originale de l’Aveyron ; "Aveyron 12" qui offre un logo aveyronnais avec le couteau Laguiole et la vache d’Aubrac ; "Le viaduc de Millau" qui est le symbole architectural de l’Aveyron. Le public a élu la plus jolie gélose pour cette édition "Cultures et Traditions régionales" 2022 au lycée : "Abelha". Prochaine étape pour "Abelha", le concours national organisé par l’IUT d’Auch.

Le concours Agar’Art est un concours national de dessin sur milieux de culture appelés "gélose" et contenant de l’agar (d’où le nom du concours), un gélifiant permettant de rendre ce milieu solide. Les dessins sont réalisés avec des micro-organismes qui, lorsque leurs besoins nutritionnels et de conditions de croissance sont respectés, se développent sur ces milieux en formant des "colonies" visibles à l’œil nu (ces colonies correspondent à des "amas de micro-organismes").

La plus jolie gélose

Le dessin devait être réalisé par groupe d’élèves. L’intérêt de ce concours est avant tout pédagogique puisqu’il doit permettre aux lycéens de mener une réflexion sur le choix du milieu de culture à utiliser en fonction du ou des micro-organismes choisis. En effet, de nombreux milieux de culture existent, chacun ayant une composition différente répondant plus ou moins aux besoins de certains micro-organismes.

"L’aventure de l’Agar’Art au Lycée la découverte à Decazeville a débuté lors de la première journée des talents "festiv’arts" 2017 et elle se poursuit depuis de façon plus officielle à travers le concours national organisé par l’IUT d’Auch et le concours international. Une activité amusante et l’occasion d’apprendre et de valoriser ses qualités artistiques à travers une activité scientifique", complète Stéphanie Mas, enseignante en biotechnologie.