Saint-Affrique. Les gens du voyage sont installés au stade du Bourguet

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  • Leur porte-parole annonce vouloir rester dix jours sur place.
    Leur porte-parole annonce vouloir rester dix jours sur place.
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jean-marc cognot

Depuis le dimanche 29 mai, une quarantaine de caravanes de gens du voyage, soit une trentaine de familles, a pris place sur une partie de la pelouse du stade intercommunal du Bourguet (notre édition du lundi 30 mai).

Venus du stade d’Aurillac, dans le Cantal, leur prochaine étape annoncée est Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône. Après avoir parlementé avec Sébastien David, le président de la Communauté de communes, Arnaud Durand, vice-président, et les gendarmes, les occupants ont refusé de se rendre à l’aire des grands passages des gens du voyage de Millau qui pouvait les accueillir. C’est le même groupe qui s’était installé en juin 2019 au stade de Vendeloves avec vingt caravanes. Au Bourguet, les occupants se sont branchés au réseau électrique et d’eau potable.

La Communauté de communes a porté plainte auprès de la gendarmerie pour "dégradation et violation de propriété et occupation d’un stade de façon illicite." Lundi 30 mai après-midi, Bruno Leroy, le porte-parole des gens du voyage, était entendu à la gendarmerie : "J’ai dit aux gendarmes que l’on payera l’eau et l’électricité"."Des voyageurs ont été identifiés comme venant en ville en tournant autour de stades sensibles, a déclaré ce lundi 30 mai Sébastien David. On a mobilisé dans le week-end l’astreinte pour installer un camion à la Gravière et on a bloqué l’accès au stade de Vendeloves. Ils ont forcé le passage du stade du Bourguet. Ils nous ont dit qu’ils avaient trouvé le portail ouvert. Au départ, ils devaient rester une nuit. Après ils nous ont annoncé qu’ils restaient dix jours."

Pour le président : "Il y a une règle de fond, c’est le respect des règles, des lois et de l’autorisation. Quand je vois l’argent qu’on met pour avoir des stades correctement entretenus et qu’on voit que les caravanes double-essieu nous saccagent les trucs, c’est profondément lamentable. J’ai fait tout ce qui était de mon devoir. J’attends les instructions de l’État pour savoir quelle méthode et quels moyens ils mettent en place pour nous sortir de cette ornière. Tout cela a un coût pour le contribuable."

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