Covid-19 : où les contaminations explosent le plus en Occitanie

Il n'aura fallu que d'un mois pour que la tendance s'inverse complètement. Si les contaminations et les hospitalisations étaient en baisse constante entre mars et mai, la courbe repart fortement à la hausse depuis le début du mois de juin.

En Occitanie, la progression du virus est aussi fulgurante. Le taux d'incidence de la Haute-Garonne, à titre d'exemple, s'élevait à une moyenne de 876 cas pour 100 000 habitants entre le 18 et 24 juin (contre 261 cas pour 100 000 habitants la première semaine de juin).

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Voici quelle a été la progression du Covid-19 dans les départements d'Occitanie en moins d'un mois :

• Haute-Garonne : 876 cas pour 100 000 habitants (contre 261 cas pour 100 000 habitants la première semaine de juin)
• Hérault : 795 cas pour 100 000 habitants (contre 234 la première semaine de juin)
• Gard : 698 cas pour 100 000 habitants (contre 204 la première semaine de juin)
• Gers : 692 cas pour 100 000 habitants (contre 227 la première semaine de juin)
• Lot : 680 cas pour 100 000 habitants (173 la première semaine de juin)
• Pyrénées-Orientales : 680 cas pour 100 000 habitants 193 la première semaine de juin)
• Tarn-et-Garonne : 660 cas pour 100 000 habitants (contre 184 la première semaine de juin)
• Tarn : 642 cas pour 100 000 habitants (contre 181 la première semaine de juin)
• Aude : 615 cas pour 100 000 habitants (contre 218 la première semaine de juin)
• Hautes-Pyrénées : 566 cas pour 100 000 habitants (contre 181 la première semaine de juin)
• Ariège : 506 cas pour 100 000 habitants (contre 184 la première semaine de juin)
• Aveyron : 472 cas pour 100 000 habitants (contre 150 la première semaine de juin)
• Lozère : 468 cas pour 100 000 habitants (contre 128 la première semaine de juin)

On s'aperçoit que dans certains départements, le taux d'incidence a été presque multiplié par 4, comme en Lozère et dans le Lot. Pour tous les territoires d'Occitanie, ce taux a au minima doublé en l'espace d'un mois.

Dans son dernier rapport en date du 21 juin, l'ARS (Agence régionale de santé) de l'Occitanie alertait sur cette hausse très forte hausse des contaminations (+72% en une semaine dans le Lot, +54% en Lozère, +47% dans l'Hérault) mais pointait aussi du doigt les hospitalisations qui tendent à augmenter. "La vigilance se renforce en secteur hospitalier". 

Les nouveaux variants en partie responsables

"Il est probable que BA.5 joue un rôle dans cette reprise épidémique", écrit Santé publique France dans un rapport du 15 juin en désignant un nouveau sous-variant qui prend de plus en plus d'ampleur en France. Mais il ne serait pas le seul facteur : "La diminution de l’adhésion aux mesures barrières, l’augmentation du nombre de contacts et la diminution de la protection conférée par la vaccination ou une précédente infection ont un impact majeur sur les dynamiques épidémiques".

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Le taux d'incidence moyen en France s'élevait à 693,1 cas pour 100 000 habitants au 24 juin, soit une augmentation de +50% en sept jours. Lundi 27 juin, on comptait en moyenne un peu plus de 71 000 nouveaux cas quotidiens sur les sept derniers jours.