Un Toulousain invente le "Cocholed" pour jouer la nuit à la pétanque

Cela fait un an que Raphaël Paesa a inventé le « Cocholed », un objet qui a changé la vie de nombreux amateurs de pétanque. Équipé de quatre leds, d’un petit bouton et d’une pile, ce cochonnet inédit en France permet aux joueurs de prolonger leurs parties jusqu’au bout de la nuit. Une idée lumineuse que le Toulousain de 34 ans doit en partie à ses amis.

En 2019, la bande de copains est réunie lors d’une belle soirée d’été. Au programme : pétanque et grillades. « Moi je m’occupais du barbecue. Je gérais le feu et je faisais cuire la viande alors que mes amis jouaient. Puis au fur et à mesure, la nuit est tombée. Et finalement… J’ai raté la partie », raconte le technicien en électronique. Sa troupe le taquine. « Ils m’ont dit qu’avec mes compétences, je pouvais trouver une solution à ce problème. »

Plus de 2 000 ventes la première année

Véritable passionné d’électronique, Raphaël Paesa accepte de relever le défi. Dans son atelier situé à Castelmaurou, il profite de la période du Covid-19 pour développer un premier prototype avec son imprimante 3D. « J’y ai intégré une pile et une led mais le résultat n’était pas assez solide. Le plastique était trop friable. » Le trentenaire persévère et teste un procédé de coques fabriquées par injection plastique pour supporter le choc des boules. Il réfléchit aussi à la couleur de son cochonnet lumineux. « Nous avons choisi le vert car l’œil humain le détecte particulièrement bien. »

Après un an de développement, le « Cocholed » est né. Il est mis en vente en ligne au prix de 13,90 € dès juin 2021. « Nous en avons vendu 2 300 exemplaires dès la première année », se réjouit-il. 80 % de ses clients sont des particuliers. « Mais nous avons aussi reçu des commandes de la part de clubs de pétanque locaux et de sociétés qui souhaitaient offrir des cadeaux. » Sa création s’exporte partout en France mais aussi dans le monde, chez les Américains ou les Suédois.

Un cochonnet pour daltonien dès cet été

Contrairement aux cochonnets phosphorescents qui existent déjà, le « Cocholed » dispose d’une autonomie minimale de quatre heures. 

Aujourd’hui, le cochonnet lumineux est victime de son succès. En raison de problèmes d’approvisionnement et d’une importante demande, le « Cocholed » est en rupture de stock, a noté Le Parisien. « La situation devrait se débloquer à la mi-juillet ou en août, explique le trentenaire. Les personnes intéressées peuvent nous contacter par mail, nous avons déjà établi une liste d’attente. » Une nouveauté devrait aussi débarquer dès cet été : un cochonnet lumineux de couleur orange. « Nous avons décidé de proposer deux couleurs pour les personnes daltoniennes qui ne verraient pas l’une ou l’autre », conclut-il.