Tour de France : un avant-goût au féminin à Rodez, samedi 16 juillet

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  • Les neuf ambassadrices de l’association "Donnons des Elles au vélo" prendront part, samedi 16 juillet, à la quinzième étape de "leur" Tour de France, entre Rodez et Carcassonne.
    Les neuf ambassadrices de l’association "Donnons des Elles au vélo" prendront part, samedi 16 juillet, à la quinzième étape de "leur" Tour de France, entre Rodez et Carcassonne. Repro CP
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En préambule du passage du peloton masculin, demain, Rodez accueille l’association "Donnons des Elles au vélo", pour le départ d’une étape qui ralliera Carcassonne, samedi 16 juillet.

La grande fête du vélo débarque à Rodez ! Si toute l’attention est portée sur le départ de la 15e étape du Tour de France, dimanche 17 juillet, et sur les Tadej Pogacar, Woot Van Aert et autres Thibaut Pinot, ce sont tout d’abord les femmes qui seront mises à l’honneur, 24 heures plus tôt.

Depuis 2015, l’association "Donnons des Elles au vélo" ouvre la route au peloton professionnel en réalisant les étapes de la Grande Boucle un jour avant son passage. L’Aveyron a déjà accueilli cette initiative à plusieurs reprises, notamment en 2017, pour une arrivée à Rodez ainsi qu’un départ à Laissac-Séverac L’Église, et en 2018, pour un départ à Millau.

Départ à 8 heures

"Donnons des Elles au vélo" revient donc dans le département aujourd’hui, à l’occasion de la 8e édition. Le départ donné à 8 heures, depuis le Boulevard Gambetta. Avant de filer dans le Tarn peu avant 11 heures, les cyclistes arpenteront les routes de Luc-la-Primaube, de Cassagnes-Bégonhes, de La Selve et enfin de Requista. Des femmes et hommes volontaires (35 personnes maximum par sexe) accompagneront les neuf ambassadrices de l’association sur le vélo.

"Montrer qu'on existe"

Parmi les participantes se trouve Claire Floret, fondatrice du projet en 2015. À l’origine, cette professeure d’EPS avait pour objectif de faire grandir son sport de cœur en lui donnant un visage plus féminin. "Je suis partie du constat qu’il n’y avait pas assez de femmes qui pratiquaient le cyclisme et qu’il y avait un véritable manque de médiatisation autour de celles qui en faisaient. J’ai voulu profiter du Tour de France, qui est un moment où on parle beaucoup de notre sport pour montrer qu’on existe et pour essayer d’inciter à l’organisation d’un Tour féminin", explique-t-elle. Elle se réjouit donc du retour de cette déclinaison féminine de l’épreuve reine du cyclisme mondial, dont le départ sera donné dimanche 24 juillet. Depuis 1989, seuls les hommes pouvaient concourir dans cette compétition.

Maintenant que ce premier but a été atteint, Claire Floret et les autres bénévoles de l’association s’affairent à populariser le cyclisme chez la gent féminine. "On essaye de travailler sur différents leviers pour montrer que le cyclisme n’est pas uniquement un sport masculin. En termes de licenciées à la Fédération, on ne voit pas encore forcément d’évolutions. Par contre, on en voit beaucoup au niveau des femmes qui pratiquent le cyclisme en tant que loisir, sans être affiliées à un club. Il y en a de plus en plus", se félicite Claire Floret.

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