Agression de trois policiers à Lyon : le tweet polémique du ministre Gérald Darmanin

  • Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
    Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. - Maxppp
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Centre Presse Aveyron

Le ministre de l'Intérieur a tweeté sur l’expulsion d’un suspect étranger finalement mis hors de cause à Lyon.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est à nouveau distingué ce dimanche par une annonce un peu précipitée sur Twitter. Le post concernait une personne interpellée à la suite d’une attaque de trois policiers mercredi soir dans le quartier de la Guillotière à Lyon, mais qui a été totalement mise hors de cause et libérée a indiqué le parquet de la ville, ce dimanche.

Plus tôt dans la journée, Gérald Darmanin avait annoncé sur Twitter qu’un "délinquant étranger" avait été "interpellé […], placé en rétention et (allait être) expulsé", ajoutant : "Les délinquants étrangers n’ont pas leur place en France".

Un second tweet pour se justifier

Allait-on expulser un innocent ? Non à en croire le ministre qui précisait alors dans un nouveau tweet : "En lien avec les événements ou non, connu pour de nombreuses mises en cause : vol, violences, menace de mort sur personne dépositaire de l’autorité publique, détention de drogues, violences en réunion… Cet individu n’a rien à faire dans notre pays qui est généreux si on le respecte".

Selon l’entourage de M. Darmanin dimanche après-midi, le suspect se trouve en "centre de rétention administrative depuis (dimanche) matin" et devrait tout de même être expulsé.

L'enquête se poursuit

L’enquête se poursuit activement pour identifier, localiser et interpeller les auteurs des faits. Mercredi, un équipage en civil intervenait pour un vol à l’arraché à Lyon quand ils ont été très rapidement pris à partie par la foule, selon une source policière, précisant que le suspect en a profité pour prendre la fuite. Sur une vidéo de la scène diffusée sur les réseaux sociaux, on peut voir trois policiers en civil, deux hommes et une femme, essuyer coups et jets de projectiles devant l’entrée d’une supérette dans le quartier sensible de la Guillotière. Selon le syndicat Alliance, deux et sept jours d’ITT ont été prescrits pour deux d’entre eux.

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