Millau. Sud-Aveyron : trois rapaces du Centre de sauvegarde ont réussi leur envol

  • Une buse et deux milans ont été relâchés hier, sur les bords de la Dourbie.
    Une buse et deux milans ont été relâchés hier, sur les bords de la Dourbie.
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JDM

Soignés, choyés, puis relâchés.
 

"C’est un vrai privilège, un moment de bonheur pour nous", témoigne Jacky Brard, coprésident du Centre de sauvegarde de la faune sauvage caussenard, tout ému par ce moment. Ce mercredi, à 14 h, l’association a donné rendez-vous à quelques passionnés de nature pour apprécier le lâcher de deux milans noirs et d’une buse sur les bords de la Dourbie. Un lieu choisi sciemment, car il convient tout à fait au bon envol de ces oiseaux. Contrairement aux vautours, généralement relâchés sur les hauteurs.

Ces trois rapaces sont pris en charge par le Centre depuis cet été. Ils connaissent un destin différent, puisque la buse a été victime d’un choc avec un véhicule tandis que les milans ont été secourus par des particuliers, qui les ont trouvés pour l’un dans leur cour, et pour l’autre, dans l’eau, avant de les confier à l’association.

Avant de reprendre leur envol, ils ont été soignés et choyés par le personnel. "Il a fallu les guérir puis les remuscler avant d’envisager d’abord de voler, puis ce retour à la liberté", explique Karine Villeneuve, soigneuse animalière et employée par l’association.

700 bêtes sauvées par an

Ce collectif, basé historiquement dans le Sud-Aveyron, est aujourd’hui implanté dans l’entièreté du département et même en Lozère. L’an dernier, ils ont secouru 700 animaux en tous genres. "On intervient sur toutes les bêtes sauvages. Ça peut être du petit gibier, des perdrix, des renards, des rapaces, c’est très varié", précise Jacky Brard.

Actuellement, le Centre accueille une vingtaine de bêtes notamment "des hérissons, des écureuils, un geai, ou encore une chouette hulotte", indique Karine Villeneuve. Un travail loué par Cathy Jouve, élue à l’environnement et à l’écologie à la Ville de Millau. "Je suis là pour les soutenir car ils font beaucoup pour la faune. Ces gens-là ont de vraies compétences." Un labeur mené tout au long de l’année par de nombreux bénévoles qui interviennent pour secourir, guérir, puis entretenir ces animaux. "Les lâchers c’est toujours une belle récompense, ça nous permet de nous rendre compte du travail entrepris", relate le coprésident.

D’ici là, le groupe continue ses opérations, en attendant de prochains lâchers.

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