Originaire de Ségur, Maxime Aygaleng rejoint Eldo, le tripadvisor du bâtiment

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  • Maxime Aygalenq a rejoint l’équipe toulousaine d’Eldo qui vient de boucler sa troisième levée de fonds.
    Maxime Aygalenq a rejoint l’équipe toulousaine d’Eldo qui vient de boucler sa troisième levée de fonds. @MA
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Aurélien Delbouis

Passé par l’université Paul-Sabatier à Toulouse, il a rejoint, toujours dans la Ville rose, l’équipe de cette start-up, qui, avec sa solution logicielle, permet de faciliter la relation entre les professionnels du bâtiment et leurs clients.

À l’origine, avant même qu’il entreprenne ce long voyage dans le monde du travail, il se destinait à l’univers de l’automobile. "J’aimais bien ce secteur, rembobine Maxime. À la fois beau et innovant." C’est pourtant vers le management que le jeune homme natif de Ségur, charmant hameau situé dans la proche couronne ruthénoise, que s’est porté son choix définitif.

Passé par l’université Paul-Sabatier, l’Aveyronnais a trouvé chaussure à son pied dans cette spécialité "plus orientée vers le côté stratégique de l’entreprise". "Au bout d’un moment, au fil des stages et de mes premières expériences professionnelles, je me suis rendu compte que ma valeur ajoutée n’était plus forcément du côté commercial en tant que tel, ni en amont des décisions stratégiques, mais plutôt entre les deux."

Depuis quelques mois maintenant, l’Aveyronnais construit sur ce constat. Et comment construire ailleurs que dans le milieu du bâtiment et de l’artisanat ?

Salarié de la start-up toulousaine Eldo, Maxime Aygalenq est aujourd’hui Customer Succes manager en charge, pour franciser l’ensemble du, "suivi client."

"On dit souvent que la meilleure publicité pour une entreprise, le meilleur commercial n’est autre qu’un client satisfait ! J’avais donc envie de travailler autour de ça."

Créée par deux Albigeois, la plateforme Eldo met en relation le monde de l’artisanat et d’éventuels clients qui bénéficient ainsi de la curation des avis laissés sur internet. En récoltant ces témoignages, Eldo assure ainsi la notoriété des artisans et permet à quiconque de se faire un avis "certifié" dans la jungle des offres de services.

"Si sur internet n’importe qui peut laisser un avis – très souvent négatif par ailleurs – sans avoir eu à faire à tel ou tel service, chez Eldo c’est impossible, enchérit Maxime. Nous certifions tous les avis." Simple, le concept Eldo lui permet aujourd’hui de tirer le meilleur profit de digitalisation de l’économie. Lancé en 2017, le "TripAdvisor des travaux" comme on l’entend parfois, vient d’ailleurs de boucler une nouvelle levée de fonds de six millions d’euros.

Marathon Versus sprint

L’objectif à court terme des 70 collaborateurs : renforcer sa présence sur le marché européen. Une quête d’excellence et de performance dans laquelle s’inscrit pleinement le Ségurois de 26 ans, "très avide de compétition."

"J’ai toujours aimé cette notion de dépassement autant dans le sport que dans le monde professionnel."

"Fan des Jeux Olympiques, d’athlétisme, de foot ou de rugby", le freshman s’est même découvert une passion récente pour l’e-sport qu’il pratique "en mode loisirs".

Lui qui aime aussi transmettre a d’ailleurs pris part au développement de l’Agence e-sport, petite société basée elle aussi à Toulouse. "J’ai mis la période de confinement à profit en intervenant bénévolement sur plusieurs missions allant du community management à la prospection. J’ai apprécié évoluer dans ce milieu qui se démocratise énormément ces dernières années."

Chez Eldo désormais, lui qui file à merveille la métaphore sportive, a décidé de prendre sa place dans la course de fond qui attend, sans le savoir, les professionnels du bâtiment. Car si l’adage veut qu’un bon artisan soit d’abord un artisan disponible – tant les carnets de commandes débordent – la suite n’est pas certaine.

"Après l’année écoulée, il n’est pas sûr que les suivantes, dans un univers hyperconcurrentiel, soient tout aussi favorables, rappelle le jeune homme. On se rend compte de l’importance d’internet dans nos vies de tous les jours." Et le monde du bâtiment n’y coupera pas. Pour qui veut travailler, exister sur la toile fait désormais office de préalable. "On est plutôt sur un marathon que sur un sprint", termine d’Aveyronnais. Vous serez prévenus…

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