Handball : Rodez-Onet en position de réaction après des débuts décevants

Osmose demandée, attaque à travailler
« On nourrit énormément de regrets. On a commis trop de pertes de balle directes, raté huit immanquables et deux ballons de “+7” à la 42e… » Le nul inaugural (29-29) concédé samedi dernier à l’Amphi devant Prades-le-Lez n’est toujours pas digéré du côté du Roc et de son manager-coach Raphaël Geslan. Il faut dire qu’après un départ plutôt solide de l’armada aveyronnaise, la machine s’est étonnamment enrayée, faisant dès sa première sortie capoter l’ambition de départ, à savoir « gagner la totalité des matches », selon les mots du dirigeant cet été.
C’est ainsi peu dire qu’une réaction est attendue ce samedi soir (20 heures) à Nice, lors de la 2e journée. « On savait qu’on n’était pas encore prêt collectivement. On a des nouveaux joueurs à intégrer, rappelle Geslan. Et il faut aussi remodeler la base arrière avec les départs d’Aurélien Simon et d’Hugo Freitas. » Défensivement, cela semble bien parti. En revanche, c’est en attaque que le bât blesse pour l’instant. « On a des joueurs de talents. On travaille pour exploiter nos qualités au maximum », avance le technicien.

Toujours pas de visa pour Kchouk, pas d’absent en plus
Ce sera en tout cas ce samedi soir sans celles du pivot tunisien Wael Kchouk, recruté cet été mais toujours en attente de documents administratifs pour pouvoir rejoindre le club. En revanche, des quatorze noms couchés sur la feuille de match samedi dernier (Gaye, Vass – Altis, Aroca, M. et R. Besset, Biai, Bitonti, Calmes, Cham, Levalois, Fernandes, Silva et Soulaimana), aucune absence n’est à déplorer ce soir. Toutefois, Rémi Philoreau, de retour de blessure, pourrait postuler aussi, une décision sur son cas devait être prise ce soir tard.

À Nice, bonjour la poule sud
À noter enfin que ce déplacement à Nice ouvre la voie à la poule typée sud, un changement pour le Roc qui était placé dans celle de l’ouest la saison dernière. « On le subit, on aurait préféré rester dans l’autre où on connaissait nos adversaires, éclaire Geslan, avant de poursuivre : Il se dit que la “sud” est plus relevée, avec deux formations réserves, que c’est aussi plus physique. Après on a une équipe pour répondre à ça. Et comme on l’a vu samedi dernier, notre premier adversaire, c’est nous-même. »