Handball : le club Rodez-Onet mise son avenir sur les jeunes sportifs

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  • Joël Chassagne (à gauche) et Raphaël Geslan (à droite) entraînent l’équipe fanion masculine, et Milenko Kojic (au centre), l’équipe féminine.
    Joël Chassagne (à gauche) et Raphaël Geslan (à droite) entraînent l’équipe fanion masculine, et Milenko Kojic (au centre), l’équipe féminine. J.-M.-N.
Publié le
Jean-Marc Nicolet

Le Roc est ambitieux et vise haut pour ses équipes fanions féminine et masculine. Mais les dirigeants le savent : l'avenir se construit par la formation des jeunes sportifs. 

Avec les grandes ambitions affichées pour ses équipes fanions, le Roc se hisse petit à petit vers ses objectifs. Mais pour ça, il faut une base solide. "Pour devenir pro, il faut monter en deuxième division, donc il y a un peu de pain sur la planche", reconnaît Raphaël Geslan, directeur général du club et entraîneur de l’équipe senior masculine (Nationale 2). Et qui dit travail, dit s’appuyer sur ceux qui feront l’avenir du Roc : les jeunes licenciés. Cela passe par la formation, mais aussi "par de la structuration chez les éducateurs, pour les monter en compétences", ajoute le coach.

L’importance de la formation

"Plus on a une ambition forte, et plus il est difficile de sortir des jeunes localement. J’essaie d’intégrer des réservistes aux entraînements mais pour l’instant, vu l’effectif, nous n’avons pas le niveau nécessaire, assure Geslan. Et c’est pour cela que dans notre vision, c’est sur les jeunes qu’il y a le plus de travail, notamment dans le fait de les faire rester après le bac." Conscient d’avoir une pyramide, l’effort du club commence par le baby-hand avec une vingtaine d’enfants qui ont entre 7 et 9 ans. Après un travail sur la motricité, entre autres, les jeunes joueurs entrent à l’école de hand, avec déjà des plateaux de compétition.

"En U13, on monte dans la formation avec également un partenariat avec les collèges. L’objectif est de multiplier les conventions avec les établissements afin d’augmenter les heures d’entraînements. Car pour avoir du potentiel, cela passe par le nombre." Un processus à long terme pour atteindre l’éclosion de talents locaux. "Il est très important d’avoir des jeunes formés chez nous dans les effectifs élite, chez les garçons et les filles. Le public le demande", souligne-t-il.

Si le travail fait avec les jeunes est un peu la partie cachée de l’iceberg au Roc, le président Benoît Courtois a un objectif bien arrêté quant à la structure des équipes seniors. "Notre objectif est d’avoir un mixage de joueurs travaillant ou étudiant en Aveyron, et de joueurs d’expérience venant d’autres territoires pour enrichir nos potentiels." Le dirigeant refuse de faire du Roc un club de mercenaires, mais pour arriver jusqu’aux plus hauts échelons nationaux, cela passe par de la compétence fédératrice et c’est le processus engagé.

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