Des "dames salade" pour protester contre les repas servis pendant la COP27

(ETX Daily Up) - La COP27 s'achève ce vendredi 18 novembre. Au menu des repas qui ont été servis tout au long de la conférence figurait de la viande, des laitages et d'autres produits "néfastes pour l'environnement", pointent deux représentantes de l'association PETA. Présentes à Charm el-Cheikh, les militantes se sont déguisées en "Dames Salades" pour rappeler l'impact néfaste des produits carnés sur la planète.

Vêtues de vert de la tête aux pieds et arborant des robes représentant des feuilles de laitue, deux militantes de l'association PETA ont défilé joyeusement sous les tentes à Charm el-Cheikh, en Égypte, où s'est déroulée la COP27. Sur les pancartes qu'elles brandissent, sourire aux lèvres, les mentions "Passons au vert pour le climat" ou "Sauvez la planète : Devenez vegan". Un message clair, qui fait directement écho aux repas proposés tout au long de cette conférence pour le climat, qui faisaient la part belle à la viande.

"Est-ce qu'un oncologue fumerait une cigarette tout en traitant un patient atteint d’un cancer des poumons ? Parce que c'est exactement ce que semblent faire les dirigeants mondiaux lorsqu'ils parlent de sauver la planète entre deux bouchées de viande. La COP27 doit se défaire de son hypocrisie", martèle dans un communiqué Mimi Bekhechi, porte-parole de l'association de défense de la cause animale.

L'association rappelle par ailleurs qu'adopter un régime végétal est l’action à l'impact le plus fort que chaque individu peut prendre à son échelle pour lutter contre le changement climatique. De son côté, l'ONU estime que le fait de passer à une alimentation végane est "nécessaire pour éviter les pires effets de la catastrophe climatique", sachant que l'élevage est responsable de près d'un cinquième des émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine.

Une étude néerlandaise publiée cette semaine dans la revue Nature Food estime par ailleurs que le fait d'arrêter de manger des produits d'origine animale permettrait de libérer les terres agricoles utilisées pour l'élevage du bétail et contribuerait ainsi à limiter l'impact de l'insécurité alimentaire provoquée par la guerre en Ukraine.