Villefranche-de-Rouergue. 2022 en Aveyron : Netflix, western... Une année de tournages pour le cinéma et les séries

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Le temps d’un été, la bastidede Villefranche-de-Rouergue aura été transforméeen décor de cinéma.

Culture et Loisirs, Villefranche-de-Rouergue, Actu ciné

Publié le 31/12/2022 à 07:01

Centre Presse

Entre le tournage de la série Netflix, à Villefranche-de-Rouergue cet été, celui d’une série à Bozouls, d’un western sur l’Aubrac et d’un film fantastique au prieuré du Sauvage, le département, le temps de quelques semaines, s’est transformé en plateau de cinéma.

Au cœur de l’été, Villefranche-de-Rouergue a connu une agitation peu commune. Ses ruelles, rues et places ont été transformées en décor de cinéma.

Près de 500 figurants habillés en tenue d’époque, 300 techniciens, faisant revivre le Saint-Malo d’après-guerre, pour le compte d’une série qui sera diffusée sur la plateforme Netflix, "Toute la lumière que nous ne pouvons voir", dont le scénario est tiré du roman d’Anthony Doerr, prix Pulitzer en 2015. Les équipes de Péninsula Productions qui ont transformé les vitrines et les façades en donnant un autre aspect au centre historique (en particulier sous les arcades, rues Prestat, Saint-Jacques, Montlauzeur, Notre-Dame, Bories…). Et surtout la métamorphose de la place de la place de la Fontaine dont certaines nouvelles vitrines sont appelées à rester et à durer dans le temps. Avec quelques vedettes américaines en prime : Mark Ruffalo, connu pour ses rôles de super-héros, ou encore Hugh Laurie, le fameux Dr House.

Western sur l’Aubrac

Quelques semaines plus tard, ce fut au tour de Bozouls d’accueillir une équipe de cinéma pour le tournage de la série franco-américaine "Monsieur Spade", sous les ordres du réalisateur Scott Franck.

Avec la présence de l’acteur britannique Clive Owen, de Louise Bourgoin et de Chiara Mastroianni qui ont tourné dans les rues du village. Au mois de juillet, ce fut au tour de l’Aubrac et de ses paysages de steppes en été d’accueillir les équipes de Samuel. J. Attias à la fois réalisateur, producteur et scénariste, séduites par les vastes espaces, la lumière, la beauté des paysages et une vision à 360°. Un fil qui devrait casser les codes du western traditionnel.

Puis, fin octobre, le réalisateur Adrien Beau tournait dans l’Aveyron, au Prieuré du Sauvage à Balsac plus exactement, son premier long métrage : "Le Vourdalak", une adaptation de la première nouvelle vampirique écrite en Europe au XIXe siècle, d’Alekseï Tolstoï. Financé par OCS et Amazon, le film sortira à l’été 2023.

L’Aveyron sera sur toutes les plateformes, l’année prochaine.