Villefranche-de-Rouergue. La concurrence, source de motivation pour la conseillère villefranchoise Raphaëlle Vinches

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  • Brillante diplômée de l’école d’économie de Toulouse, la Villefranchoise Raphaëlle Vinches, 24 ans, est conseillère en économie de la concurrence à Bruxelles.
    Brillante diplômée de l’école d’économie de Toulouse, la Villefranchoise Raphaëlle Vinches, 24 ans, est conseillère en économie de la concurrence à Bruxelles. Reproduction - L'Aveyronnais
  • La concurrence, source de motivation pour la conseillère Raphaëlle Vinches. La concurrence, source de motivation pour la conseillère Raphaëlle Vinches.
    La concurrence, source de motivation pour la conseillère Raphaëlle Vinches. Reproduction - L'Aveyronnais
Publié le
Rui Dos Santos

Née à Villefranche-de-Rouergue, la jeune femme de 24 ans travaille à Bruxelles, dans la société où elle a effectué son stage de fin d’études.

Samedi 11 mars, en soirée, tous les Aveyronnais de Bruxelles ont rendez-vous (dans un lieu restant à déterminer) pour des retrouvailles autour d’une table. L’invitation est lancée par Delphine Palissot et Raphaëlle Vinches.

Présidente de l'association Jodelarth

La première, professeur de lettres et d’histoire, en disponibilité de l’éducation nationale (elle est passée, notamment par Saint-Joseph à Villefranche-de-Rouergue, puis Jeanne-d’Arc à Figeac), a rejoint la capitale belge pour suivre son mari, Simon Carré. Ancien commandant de la compagnie villefranchoise de gendarmerie, il est en mission en tant qu’adjoint au chef du bureau du suivi des réseaux de l’étranger à Paris.

Elle est également fondatrice et présidente de l’association Jodelarth, dont le principal fait d’arme est d’avoir fait venir le violoncelliste Gautier Capuçon à la collégiale Notre-Dame de Villefranche. Grâce à une amie commune, elle a fait connaissance en plein cœur bruxellois, par un hasard complet, avec Raphaëlle Vinches.

Celle-ci est conseillère en économie de la concurrence, chez Compass Lexecon, filiale de FTI Consulting, société basée à Londres, qui possède diverses antennes à travers la planète. Celle installée à Bruxelles compte environ 45 salariés. C’est dans cette entreprise qu’elle a effectué son stage de fin d’études.

"On m’a proposé de poursuivre l’aventure et j’ai accepté de rester avec grand plaisir, se réjouit-elle. Pour lancer ma carrière professionnelle, c’est un excellent poste car il me permet de travailler sur plusieurs cas (cartel, fusion, abus de position dominante...) et diverses industries (agro-alimentaire, automobile, audiovisuel...)". Et plus tard ? "On verra en temps voulu, assure l’intéressée. Peut-être à la Haute autorité de la concurrence ou bien à la commission européenne, peut-être dans le service juridique d’une entreprise...".

Elle rentre "à la maison" en Aveyron

Née en 1998, à Villefranche-de-Rouergue, d’une mère, coiffeuse, originaire d’Espalion et d’un père, prothésiste dentaire, de Rodez, elle a grandi dans la Perle avec une scolarité à l’école primaire de La Chartreuse, le collège à Francis-Carco et le lycée à Saint-Joseph. "Comme j’aimais beaucoup les mathématiques, comme le littéraire n’était pas mes matières de prédilection, je suis partie à Toulouse pour une classe prépa à l’école d’économie, explique-t-elle. Ça a marché car j’avais les critères pour l’intégrer. Sans objectif précis. Je me suis laissée porter par le vent. J’avais les capacités scolaires pour le faire, mais j’ai travaillé".

Elle a passé cinq ans, dont une année, la première du master, à Munich, au Ludwig-Maximilians-universität. Avant de boucler ce cursus toulousain, elle a opté pour une césure avec deux stages : conseil en politique publique à Montpellier et conseil en économie de la concurrence à Paris.

Ces pérégrinations n’ont pas été de nature pour Raphaëlle Vinches à couper le cordon avec l’Aveyron : "Il y a toute ma famille et mes liens amicaux sont forts. Quand je reviens, quatre à cinq fois par an, je dis que "je rentre à la maison". La nourriture me manque... Je craque volontiers pour un bon aligot-saucisse !".

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