Aveyron : la colère n'est pas retombée chez les médecins généralistes qui poursuivent leur grève

  • Plusieurs cabinets médicaux devraient suivre le mouvement de grève du 14 février.
    Plusieurs cabinets médicaux devraient suivre le mouvement de grève du 14 février. Centre Presse Aveyron - José A. Torres
Publié le

Un nouveau mouvement de grève est annoncé pour le 14 février prochain.

La colère n'est pas retombée chez les médecins généralistes. Depuis plusieurs semaines maintenant, la profession est traversée par un sentiment de mécontentement. Les médecins libéraux appellent à une nouvelle grève le 14 février prochain.

Fermeture des cabinets et rassemblement devant le Sénat

En plus des fermetures de cabinets, un rassemblement est prévu devant le Sénat, afin de réclamer à l'Etat davantage de moyens. 

Fermeture à 18 h, le samedi matin pour protester

"Nous avons rencontré les députés et les sénateurs du département afin de leur exposer la réalité de notre métier, explique le Dr Céline Seguin, médecin généraliste à la maison de santé du Faubourg, à Rodez. Ainsi, depuis plusieurs semaines certains cabinets font le choix de fermer à 18 heures, le samedi matin ou encore de ne pas assurer les gardes."

"De meilleures conditions d'exercice"

Aujourd'hui, au-delà de la demande d'augmentation du prix des consultations, de 25 à 50 €, afin de créer notamment des conditions plus favorables d'attractivité, les généralistes souhaitent "de meilleures conditions d'exercice". "Nous ne sommes pas contre travailler avec d'autres professions médecales mais il faut que ce soit fait dans des conditions où nous pouvons échanger avec eux", assure le Dr Seguin. 

La proposition d'une députée

Pour lutter contre les déserts médicaux, la députée Renaissance du Loiret, Stéphanie Rist, a proposé une loi permettant aux infirmières et aux infirmiers de faire des prescriptions à leurs patients, donc sans passer obligatoirement par une visite chez le médecin. Cette proposition de loi inclut également l'accès direct à certains professionnels paramédicaux, comme les kinés et les orthophonistes, sans prescription d'un médecin. 

"Malheureusement, nous ne voulons pas arriver au point où certains praticiens finissent par enlever leur plaque devant leur cabinet. Le climat est aujourd’hui très lourd parmi les généralistes", souffle le Dr Céline Seguin.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?