Rodez. La peinture, le récent exutoire de Lidwine Bousquet

Lidwine Bousquet, artiste peintre autodidacte originaire de Villefranche-de-Panat, expose pour la première fois 23 de ses 70 œuvres, à la Maison de la région de Rodez, jusqu’au vendredi 24 février. C’est la troisième exposition d’artiste peintre aveyronnais et autodidacte que présente la Maison de ma région. Son objectif : mettre en avant des artistes locaux et permettre des rencontres.

"La perfection m’ennuie"

Lidwine Bousquet a toujours aimé le dessin. La peinture reste pourtant un exutoire récent pour la jeune femme. Depuis octobre 2021, elle utilise l’art-thérapie pour mettre un point final à un parcours médical très compliqué. "Je n’en tire que du positif." Son style ? C’est la spontanéité ! "Il n’y a pas fil conducteur dans mes œuvres, ça ne correspond pas à ma personnalité, la perfection m’ennuie, je suis fière de mon travail, c’est à l’image de qui je suis." La peinture est devenue une passion pour elle : "c’est mon moment à moi, ça me permet d’exprimer une partie de moi". Elle s’inspire de son parcours de vie, du hasard de certaines rencontres, que ce soit des personnes ou des paysages, de photographies, de discussions…

Que ce soit sur toile ou sur journal, avec ses doigts, des pinceaux ou des couteaux, l’artiste vie ses œuvres à 100 à l’heure : "je termine une toile en seulement quelques heures la plupart du temps". Elle, qui ne pensait pas exposer un jour, ne se met aucune barrière : "j’aime bien le figuratif, ça donne un côté humain au tableau, j’aime bien l’abstrait, j’aime bien mélanger les deux…"

La résilience, un état d’esprit

Pour Lidwine Bousquet, cette exposition nommée "Résilience" marque le début d’une nouvelle histoire. "Si l’on ressent une émotion devant mes peintures, qu’elle soit positive ou négative, j’ai fait mon job". La résilience correspond à son état d’esprit actuel. "Je transforme toujours le négatif en positif."

Ses attentes ? Elle n’en a pas si ce n’est vivre le moment présent.