Sébazac-Concourès. Michel Malet intarissable sur la pomme de terre

  • Michel Malet en compagnie de la présidente d’Itinéraires découvertes.
    Michel Malet en compagnie de la présidente d’Itinéraires découvertes.
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CORRESPONDANT

Dernièrement, "Itinéraires découvertes" proposait une conférence sur la pomme de terre. Michel Malet en est un expert international, un spécialiste. Sa carrière est récompensée de nombreux titres. Après un stage à l’institut de la pomme de terre de 1983 à 1984, il y est embauché. Il devient phytopathologiste, c’est-à-dire qu’il s’occupe des maladies du tubercule. Il a travaillé dans 27 pays. Ces deux dernières années, à cause du Covid, il n’a pas pu se rendre à l’étranger et ça lui manque. Il aide les agriculteurs en France, en Europe, en Afrique… à faire une évaluation sur la situation de la culture.

Il préconise un acte engageant et responsable. Il observe. Il fait un constat, une évaluation, puis identifie les solutions. La décision reste celle de l’agriculteur qui doit jouer le jeu.

L’important c’est de détecter les maladies et d’arriver, par des moyens écologiques, à éradiquer la maladie. C’est la mission que s’est donnée Michel Malet en parcourant le monde : Égypte, Tunisie, Algérie, Maroc, Usbekistan, Cuba, Lybie, Liban, Irak…

La pomme de terre est la 3e culture vivrière au monde. C’est un aliment indispensable. 400 millions de tonnes sont consommées aujourd’hui. Il existe 200 espèces sauvages et 7 500 variétés. Chaque variété est adaptée au pays où elle est cultivée. La terre, le climat sont déterminants. Lors de ces contrôles, la terre est analysée afin de déterminer quels sont les apports pour la plante et, le cas échéant, lui amener les nutriments qui manquent.

85 % de la pomme de terre est consommable (50 % pour les céréales).

Sa consommation connaît une augmentation de 4,5 % depuis 10 ans. La Chine est devenue le premier producteur. L’Inde est aussi un grand producteur.

Mais Michel Malet doit faire confiance aux agriculteurs qu’il visite.

Lorsqu’il a mené les investigations nécessaires, ils doivent suivre les préconisations.

C’est ainsi qu’il termine sa conférence sur une phrase de Confucius : "On peut approuver un juste conseil mais l’essentiel est de le corriger."

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