Décès de François Hadji-Lazaro, le Garçon boucher de Pigalle

  • Fraçois Hadji Lazaro était souvent venu en Aveyron, comme en 2018 à Naucelle avec son groupe Pigalle.
    Fraçois Hadji Lazaro était souvent venu en Aveyron, comme en 2018 à Naucelle avec son groupe Pigalle. Archives Centre Presse
Publié le , mis à jour

Le charismatique chanteur et multi-instrumentiste des Garçons Bouchers puis de Pigalle, qui avait également une carrière solo, est décédé ce samedi 25 février en soirée à l'âge de 66 ans.

Le petit gros ne vieillissait plus, croyait-on. Il n'en empêche pas moins que François Hadji-Lazaro, chanteur et multi instrumentiste, est mort ce samedi 25 janvier "vers 23h55" d'une septicémie, selon La Provence reprenant une information de l'AFP. Il était âgé de 66 ans.

Banjo, violon, accordéon, clarinette, sax, cornemuse : tout objet qui produisait de la musique devait passer par ses mains, mais c'est pourtant comme chanteur qu'on le connaissait le mieux, que ce soit avec Pigalle, groupe créé en 1982 et qui franchira le XXIe siècle, les Garçons Bouchers de 1986 (avec un succès instantané) à 1997, les Carayos (de 1985 à 1990), un supergroupe avec les frères Tonio et Manu Chao, Alain des Wampas et Schultz de Parabellum, ou en carrière solo depuis le milieu des années 90.

Pionnier de la chanson alternative française née au début des années 80, François Hadji-Lazaro révèlera et produira avec son label Boucherie Prod plusieurs groupes et artistes français, dont la Mano Negra, Happy Drivers, Clarika ou encore l'Aveyronnais Wally. C'était également un ardent défenseur de la chanson française, en reprenant des textes de Topor, des chansons de Boris Vian ou d'Aznavour. Ancien instituteur, il sortit également des chansons pour enfants seul ou en compagnie d'autres groupes de rock ou de punk.

L'auteur et interprète notamment de  "La salle du bar-tabac de la rue des Martyrs" a également interprété des seconds rôles dans plus d'une vingtaine de films, dont La passion Béatrice de Bertrand Tavernier, "La cité des enfants perdus" de Jeunet et Caro ou "Le pacte des loups" de Christophe Gans.

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