Salon de l'agriculture : les présidents de Régions appellent à prendre en compte « l’indispensable » élevage

  • Carole Delga, entourée de Renaud Muselier, président de la région Sud-PACA (à gauche) et de Loïg Chesnais-Girard (à droite), président de la région Bretagne.
    Carole Delga, entourée de Renaud Muselier, président de la région Sud-PACA (à gauche) et de Loïg Chesnais-Girard (à droite), président de la région Bretagne. -
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L’association des Régions de France, avec à sa tête la présidente d’Occitanie Carole Delga, s’est réunie ce mercredi 1er mars pour évoquer les enjeux agricoles de demain.

Le Salon de l’agriculture est aussi bien le rendez-vous des éleveurs que celui des hommes et des femmes politiques. Ce mercredi 1er mars au matin, l’association des Régions de France, qui regroupe les présidents de région, avec à sa tête Carole Delga, s’est réunie afin d’évoquer les différentes crises qui se succèdent et qui affectent fortement l’agriculture hexagonale.


À cette occasion, Loïg Chesnais-Girard, président de la commission agriculture, forêt, pêche de Régions de France et président de la région Bretagne, a rappelé que la question de l’installation était au cœur des préoccupations des régions, à laquelle "nous associons celle de l’accès au foncier".

La gestion de l'eau en question

"Le deuxième grand pilier, c’est le sujet de l’eau, poursuit Loïg Chesnais-Girard. Il faut évoluer mais aussi accompagner nos agriculteurs. C’est une question de souveraineté. Les solutions qui seront proposées doivent être différentes et adaptées en fonction des régions. Il faut traiter la complexité par des contrats, de l’amont jusqu’à l’aval des filières."

 Pour le président de la Bretagne, "l’explication vis-à-vis de l’opinion publique, sur ce sujet de l’eau en particulier, est un facteur de cohésion nationale".


« Il n’y a pas d’agriculture sans élevage. Et c’est un point qui nous rassemble tous, a martelé Loïg Chesnais-Girard. L’élevage est indispensable à la puissance et à la diversité de nos systèmes agricoles. Nous devons donc accompagner ces différents types de filières. » Et, afin d’appuyer ce soutien, le président de région souhaite « que certains outils, sur la transmission du foncier ou des exploitations, où il y a encore des manquements de ce côté-là, soient mis entre les mains des professions agricoles pour être plus efficaces ».
Au cours de ce rendez-vous, d’autres sujets ont été évoqués comme le soutien à la filière bio, et à son maintien, mais également sur le renouvellement des générations et la structuration des filières sur plusieurs décennies.
 

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